14ème lettre sociale congolaise : «Nous assurerons ta grandeur » avec le nouveau commandement des FARDC au rendez –vous

Chères lectrices, chers lecteurs,

  1. La présente  lettre sociale est une analyse bibliologique  combinée de la congolaise (débout congolais), de la communication du Président de la République du 20 septembre 2022 à la tribune des Nations et de la mise en place du 03 octobre 2022 dans le commandement des forces armées congolaises.  Il se dégage un lien logique et cohérent entre ces trois faits qui sont à la fois politiques et sociaux. Ces faits  impriment aux congolais le comportement attendu d’eux pour assurer la grandeur de la RDC.
  2. « Nous assurerons ta grandeur » est l’engagement hymnologique des congolaises et congolais à defendre la grandeur de la République démocratique du Congo. Cet engagement est fondé sur le fait que  la RDC est à la fois leur don béni et pays bien aimé.
  3. Par cet engagement, les congolaises et congolais y compris moi-même, proclamons haut et fort que la défense du Congo ne viendra ni de Washington ni de Moscou ni de Paris, moins encore de Kigali ni de Kampala, mais de nous-mêmes congolaises et congolais. Il s’agit des congolais et congolais
  4. La grandeur dont il est question pour assurer la grandeur du Congo est la grandeur d’esprit qui s’acquiert par la connaissance. Car, un ignorant ne connait ni l’importance du Congo ni de sa défense. C’est la connaissance qui donne le sentiment de grandeur, le sentiment de supériorité, le sentiment d’être meilleur que les autres. Un pays où  les citoyens ne se perçoivent pas ou  ne conçoivent pas comme supérieurs est un pays condamné à disparaître.
  5. Ainsi donc, la grandeur pour défendre le Congo vient de la connaissance que les congolais ont de leur ’identité comme peuple, la connaissance de leur pays et de toutes ses richesses, la connaissance de leur responsabilité sur leur territoire, la connaissance des amis et ennemis du Congo et des Congolais, la connaissance de leurs forces et faiblesses, la connaissance de la vérité qui libère.
  6. « Nous assurerons ta grandeur » est un engagement hymnologique corroboré par deux extraits de  la communication du Président de la République démocratique du Congo du 20 septembre 2022 à la tribune des nations unies. Ces deux extraits sont :  « nous, peuple congolais, sommes décidés cette fois ci, à mettre fin à l’insécurité à l’est de notre pays, quoi qu’il en coûte » et «  l’heure a sonné  de casser  à jamais le cycle infernal de la violence  à l’Est  de la RDC pour stabiliser la Région des Grands Lacs  afin de tirer  le plus grand bénéfice  de  ses potentialités économiques  ainsi que de sa riche biodiversité pour sauver l’humanité face aux changements climatiques »..
  7. J’ai situé, à la lumière de l’épistémologie bibliologique, ces deux extraits dans les trois matières parmi les matières dont dépend la systémique sociologique de l’ecrit. Je reviens avec Robert Estivals pour dire qu’il s’agit de : la conception des idées (idéologie, philosophie) à vulgariser, la didactique (éducation) pour former les esprits et la psychologie sociale pour orienter la mentalité collective.
  8. Au sujet de ces deux extraits, je me dois de répéter mon manuscrit constitutif de la 13ème lettre sociale congolaise afin de rappeler le caractère encyclopédique de la communication du 20 septembre 2022 à la 77ème session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Elle soulève d’abord des questions d’ordre téléologique de l’existence même de l’ONU, des questions d’ordre éthique des membres de l’ONU qui doivent faire preuve des fins humaines telles que justice, liberté et honneur. Ensuite et enfin, cette communication présente d’une manière claire et précise la détermination des congolaises et des congolais à mettre fin à l’insécurité à l’Est de la République démocratique du Congo.
  9. J’ai contextualisé le premier extrait dans les 4ème et 12ème  lettres sociales congolaises et le second extrait dans la 9ème  lettre  sociale congolaise.
  10. A dire vrai, « nous, peuple congolais, sommes décidés cette fois ci, à mettre fin à l’insécurité à l’est de notre pays, quoi qu’il en coûte »[1] est une affirmation de la dignité humaine des congolais. Cette affirmation est d’ordre éthique, idéologique, qui doit être ancrée dans l’esprit des congolais. C’est aussi une restauration de l’honneur des congolais. Cette affirmation de la dignité humaine des congolais défie l’agresseur qui pensait  que tous les congolais  étaient partisans de son acronyme BMW (beer, money, women) conçu  pour affaiblir  psychologiquement davantage les congolais.
  11. Par cet acronyme, l’agresseur a réduit le congolais à la subsistance comme la seule activité dont il était capable d’exercer. Pour l’agresseur, le congolais n’était pas different de la plante ni de l’animal dans la mesure où la plante et l’animal mangent pour subsister.
  12. Hélas, on dirait que l’acronyme avait fini par exercer son influence sur certains congolais qui ont perdu la lucidité à cause de l’argent. Dois-je stigmatiser avec Monseigneur Jean Claude Boulanger (2022 : 13) qui rappelle depuis la paroisse Sainte Anne en Artois d’ Italie que  « Quand l’argent parle, la foi se tait ».  Au Congo – Kinshasa, non seulement la foi se tait quand l’argent parle, mais la conscience professionnelle, l’éthique du travail, l’honneur du serment prêté, l’idéologie, l’humanité, la dignité, la fierté … disparaissent.
  13. Comme conséquence de l’idolâtrie de l’argent, ils sont nombreux à trahir leurs sœurs et frères congolais et la nation congolaise pour l’argent et le pouvoir politique pour l’accès facile à l’argent. L’est de la République démocratique du Congo est un livre pour apprendre  assez  comment l’argent crée des traitres et des tueurs des congolais.
  14. C’est alors qu’il convient de signaler que la production, le 03 octobre 2022, d’une ordonnance de nomination d’un nouveau Chef d’état major des FARC, le Général Tshiwewe Songesha Christian est motivée par l’engagement hymnologique «  Nous assurerons ta grandeur » afin de pacifier la partie Est de la RDC.
  15. L’adhésion populaire qu’a connue la publication de cette ordonnance et les félicitations qui sont adressées au nouveau Chef d’état major des FARDC ne font passer qu’un seul message : «  Mon Général, assurez la grandeur de la RDC, récupérez Bunangana et lavez l’humiliation essuyée depuis des décennies ».
  16. J’imagine que la nomination du Général Tshiwewe Songesha Christian a répondu à un impératif du moment annoncé au second extrait ci-dessus de la communication du Président de la République à la tribune des Nations Unies, à savoir : « « l’heure a sonné  de casser  à jamais le cycle infernal de la violence  à l’Est  de la RDC pour stabiliser la Région des Grands Lacs  afin de tirer  le plus grand bénéfice  de  ses potentialités économiques  ainsi que de sa riche biodiversité pour sauver l’humanité face aux changements climatiques »[2]. Car, l’armée d’un Etat-nation doit assurer à la fois la grandeur et la souveraineté de sa nation.

  1. Désormais, le dialogue qu’il soit interne ou externe me paraît une stratégie dépassée et du passé. Concernant le dialogue interne, sa finalité était déjà stigmatisée par le 4ème président de la République démocratique du Congo. Dans son discours du 18 février 2006 Kabila Kabange Joseph prévenait sur le dialogue en ces termes : « le temps du partage équitable et équilibré du pouvoir fait, désormais, partie du passé. Tout se fera en fonction des choix que le Peuple lui-même aura opérés. »[3].

  1. C’est une évidence dans la mesure où tous les dialogues inter congolais organisés avant et après la promulgation de la constitution du 18 février 2006 n’ont été que des messes noires des hommes – dieux, des honorables et excellences providentielles, intoxiqués à la vie par le luxe et le lucre du pouvoir. Ils en venaient à confondre l’idée de l’Etat avec l’instinct du pouvoir en quittant l’obligation des devoirs pour s’installer dans le règne de priorisation des intérêts personnels et ce, au détriment des intérêts du Peuple prétendu  souverain primaire.

  1. Concernant, le dialogue externe notamment avec le Rwanda et l’Ouganda, il faut admettre que ce dialogue met en exergue l’incapacité des congolais à assurer la grandeur de la RDC. Faire un dialogue avec le Rwanda qui a agressé la RDC dans un but bien déterminé sous entend qu’il y aura un autre dialogue  avec tout autre pays limitrophe qui agressera la RDC. Ainsi donc, autant des potentiels pays limitrophes agresseurs, autant des dialogues  qui finissent toujours par des compromissions.

  1. Sur ce, je réitère mon plaidoyer pour que la distribution de la communication du Président de la République à la tribune des Nations Unies soit distribuée aux congolais sous sa version imprimée. La version est accessible à tout congolais, quelque soit son lieu de vie. Elle constitue aussi un moyen donné à chaque congolais de dialoguer avec le Président de la République. Un dialogue inédit qui débouchera sur le dialogue populaire Président de la République – Peuple Congolais. Ce dialogue est inédit, car, sans intermédiaire.
  2. Qu’il plaise à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, de bien vouloir accepter ma requête susmentionnée afin de consolider le dialogue Président de la République – Peuple Congolais. Sa  communication  susmentionnée forge l’opinion  des congolaises et congolais pour assurer la grandeur de la RDC.
  3. J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro +243 994 994 872 et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com pour la suite.

         Fait à Kinshasa, le 13 octobre  2022

                              Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail,  Formateur Psycho Socio Professionnel et  Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail.

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