2023: Tshisekedi fonce, ses détracteurs balbutient

Pendant que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, et son équipe se battent bec et ongle pour organiser des élections dans le délai imparti, appelant à l’implication de toutes les parties prenantes pour un processus inclusif, certains politiciens et leurs défenseurs rêvent. Au lieu de s’organiser pour aller aux élections, ils réclament, toute honte bue, un dialogue pour le partage du gâteau. Pas plus qu’hier, Devos Kitoko, Secrétaire général de l’ECIdé de Martin Fayulu a déclaré sur les ondes de Top Congo FM que « tôt ou tard, même à 5 mois des élections, ils vont mettre de la pression pour qu’il y ait dialogue ». Dans son entendement, il faut « débarquer du processus l’équipe Kadima à la tête de la CENI qui, selon lui, serait acquis à la cause de Tshisekedi pour lui accorder un second mandat en 2023 ».

Une réaction de la part du Secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, n’a pas tardé. Favorable au dialogue, le patron du parti présidentiel a fait savoir sur les mêmes ondes de Top Congo que la CENI dialogue déjà avec les parties prenantes en organisant le cadre de concertation. Augustin Kabuya a laissé entendre que son parti se prépare aux élections et ce dans ce cadre qu’il va se rendre à Lubumbashi ce week-end, dans le cadre de sa tournée nationale de sensibilisation des différentes bases de l’UDPS.

Concernant la légitimité du bureau de la CENI, Denis Kadima, président de cette institution d’appui à la démocratie, avait déjà répondu à un cadre de l’Opposition qui lui demandait de démissionner dans 48 heures lors d’une concertation avec les partis politiques au Palais du peuple qu’ « il est légitime car ayant été désigné par les confessions religieuses et investi par l’ordonnance présidentielle ». Pas sujet à polémiquer.

« Écouter, même Jésus Christ qui était Dieu a été contesté. A combien plus forte raison moi qui ne suis qu’un humain ne le serais-je pas », avait fait remarquer Denis Kadima, promettant d’organiser « des élections transparentes, libres, inclusives et apaisées à l’issue desquelles seules les personnes votées par les électeurs seront proclamées élues par son institution ». D’ailleurs, la CENI s’attelle à cette tâche, elle a déjà réceptionné des kits pour la révision du fichier électoral et la lancé la campagne de sensibilisation à l’opération  d’enrôlement et d’identification des électeurs prévue au mois de décembre prochain.

Fatshi ferait-il peur?

Plusieurs candidats se sont déjà signaler à la présidentielle de 2023. Notamment Augustin Matata Ponyo, Delly Sesanga, Adolphe Muzito et consorts pour affronter Tshisekedi.  L’Ensemble de la République de Moïse Katumbi qui est dans l’Union Sacrée de la Nation, souffre le chaud et le froid. Entre-temps, dans les médias traditionnels et en ligne, les communicateurs des détracteurs de Tshisekedi ne cessent de le diaboliser au motif qu’il n’aurait rien fait.

« Faux », répliquent les défenseurs du chef de l’Etat. « Tshisekedi a beaucoup fait en commençant par la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés politique avec à la tête Moise Katumbi. Il a concrétisé la gratuité de l’enseignement de base permettant à 4 millions d’enfants de fréquenter l’école. Il a aussi renforcer le pouvoir de l’Inspection générale des Finances qui aujourd’hui traque les détourneurs des deniers publics faisant en sorte que les assignations pécuniaires ont augmenté », soulignent les défenseurs de Fatshi. Ce n’est tout, ils évoquent également les réformes au niveau de la justice où les présumés assassins du défenseur de droits de l’homme Floribert Chebeya et son chauffeur Fidèle Bazana sont aujourd’hui devant la justice. A cela s’ajoutent l’augmentation de salaires des fonctionnaires de l’Etat et des enseignants. La réduction du prix des billets d’avion et de passeport, la construction des routes, ponts, écoles, hôpitaux. Autant d’Å“uvres palpables qui feraient que Tshisekedi soit réélu pour continuer son Å“uvre.

« Ceux qui refusent d’aller aux élections, c’est leur droit. L’UDPS l’avait fait en 2006. Nous irons aux élections et Félix Tshisekedi va l’emporter haut la main et aura la majorité parlementaire. Fini le temps du partage du gâteau », calme-t-on à l’Union sacrée qui dit que c’est inutile de dire que Tshisekedi est dictateur pendant qu’il montre des signes d’un démocrate.

Aujourd’hui Tshisekedi a démontré qu’il aime le Congo en dénonçant l’agression rwandaise dont la RDC est victime.

Mukendi Kantuntu ka Bintu

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