
Son gabarit politique s’egratigne alors qu’il n’est pas n’importe qui. Le leader de l’opposition congolaise pour avoir été proclamé deuxième à la dernière présidentielle de 2018, Martin Fayulu Mardi, a fait une déclaration tapageuse sur une radio étrangère proposant une transition en 2024, sans l’actuel président de la République Félix Tshisekedi. Les propos de Mafa ont créé une vive polémique au sein de l’opinion. Dès question fusent de partout. En quelle qualité Martin Fayulu voudrait-il aller à l’encontre de la Constitution et les lois réglementaires qui fixent les élections chaque 5 ans, soit en 2023? De quel pouvoir Martin Fayulu disposerait-il pour décider qui serait candidat à la présidentielle et qui ne le sera pas? Le leader de l’ECIDé se substituerait-il à la CENI, institution organisatrice des élections en RD-Congo, ou aux instances judiciaires censées trancher sur le cas d’un candidat frappé de l’intelligibilité conformément à la loi?
« Les propos de Martin Fayulu, ressemblent à une utopie. L’homme ne digère pas son échec à la présidentielle de 2018 face à son allié de l’opposition Félix Tshisekedi », pense un communicateur de l’union sacrée se la nation. Selon lui, Fayulu passerait son temps car la machine de l’organisation des élections est bel et bien en marche.
« Le bureau de la CENI dirigé par Denis Kadima est placé. Après avoir publié sa feuille de route et son plan stratégique, ce même bureau s’attelle à la révision du fichier électoral qui aura lieu en décembre prochain. Entre-temps, les kits électoraux sont déjà réceptionné et le calendrier électorale sera publié dès ce mois de novembre. Pourquoi Martin Fayulu veut le glissement. Il veut pousser la CENI et le gouvernement à l’erreur », dit-il. A l’union sacrée, les propos de Fayulu est une distraction.
« Fayulu aurait-il peur d’affronter Tshisekedi en 2023 et redouterait-il une deuxième défaite consécutive devant Fatshi Béton? », se demande-t-on à l’Union sacrée.
« A considérer ses propos d’organiser des élections en 2024 sans Tshisekedi, le patron de Faden House réédite son exploit de 2018 appelant à ne pas voter et part déjà perdant. A notre avis, rien ne semble empêcher la CENI d’organiser des élections et Félix Tshisekedi à briguer un second mandat. Solliciter le glissement pour aller au dialogue et se partager le gâteau ne passe pas dans le langage courant des Congolais », se defend-on.
Puis « Avec des institutions élues démocratiques et étant dans une législature normale, en dépit de la guerre à l’est du pays, les élections ne sont pas à éviter. Qu’il n’en déplaise à Martin Fayulu ».
L’Union sacrée accusé Martin Fayulu se préparer des troubles pour plonger le pays dans le chaos. « Heureusement, il n’aura pas cette possibilité, car les élections seront organisées en décembre 2023 », conclut-on.
MUKENDI KANTUNTU KA BINTU
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