4ème semaine de l’Eau en Égypte, Eve Bazaïba: «l’eau, instrument de paix et non de conflit »

Depuis dimanche 24 octobre 2021, la Vice-Premier Ministre en charge de l’Environnement et Développement Durable (VPM-EDD), Eve Bazaïba, prend part du 24 au 28 octobre 2021 à la 4ème semaine de l’eau au Caire en Égypte organisée par le Ministère Egyptien des Ressources en eau et de l’irrigation. Les Ministres africains  en charge des questions de l’eau de l’Égypte, du Sénégal, de la RDC et les bailleurs de fonds, vont  plancher pendant 5 jours, sur la problématique autour du thème : « Eau, Population et changement global : Défis et Opportunités ».

 A l’ouverture des travaux, Eve Bazaiba Masudi a salué l’initiative Égyptienne et  relevé que la gestion des ressources en eau doit obéir à des principes édictés par l’approche de la Gestion Intégrée des Ressources en eau (GIRE). Cette approche de l’utilisation de l’eau dans sa globalité, préconise que les décisions pour la gestion et répartition des quotas tiennent compte des usages et besoins dans une approche participative.

Fort de son capital considérable en ressources en eau , dont 52 % d’eau douce du Continent Africain et 65 % du volume de l’eau du Bassin du Congo, la Rdc estime qu’il faut rapidement réfléchir sur des mécanismes de Financement qui permettent aux pays détenant la part importante d’eau, de se développer dans la valorisation de ces ressources. « …cet apport excédentaire permettra aux États d’envisager des transferts virtuels des produits des secteurs utilisateurs des ressources en eau vers le pays ne disposant pas de l’eau suffisante », a dit Eve Bazaïba.

Gestion des ressources en eau, cruciale et source des potentiels conflits entre Etats

 

Dans la première journée de la  4ème semaine de l’eau du Caire consacrée à la coopération régionale et sectorielle, problématique de la sécurité de l’eau a été également abordée.

Pour Eve bazaiba, « l’eau doit être un instrument de paix et non de conflit entre les peuples du monde ».

Sans minimiser la persistance des conflits liés à la gestion des ressources en eau, Eve Bazaiba estime que le Bassin du Congo qui représente le réservoir d’eau douce en Afrique devrait bénéficier de plus d’attention en termes de recherche, de financement et d’investissement à cause de sa pluviométrie abondante. Ce qui permettrait d’atténuer les ardeurs des besoins en eau de certains pays.

« Les secteurs comme l’hydroélectricité, la pêche, l’agriculture, l’industrie…peuvent faire l’objet des études en vue de réaliser des transferts virtuels de l’eau. Cela présente plusieurs avantages allant du développement des tous, de la stabilité des pays, la réduction des conflits entre les peuples, la réduction des migrations, le transfert des technologies… ».

Les travaux de la 4ème semaine de l’eau du Caire de poursuivra le lundi avec des réunions bilatérales avec les dirigeants ou ministres en charge des ressources en eau.

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