À Kinshasa, le parc automobile a augmenté, mais la voirie ne s’est pas développée

C’est ce que pense M. Hyacinthe Dzokolo lorsque la presse veut savoir si le projet Métrokin était adapté pour Kinshasa ? Avant d’y répondre, il a rappelé que Kinshasa ne comptait pas plus de 500.000 habitants en 1960. « Moi je me rappelle que vers les années 70, le réseau de transport urbain permettait à un habitant de la commune de Matete de prendre son bus le matin, d’arriver à la Fonction publique, à 12 heures de prendre son bus pour aller manger à la maison et à 14 heures, de prendre le bus pour revenir au service », note-t-il.

Ça veut dire que le parc automobile et la voirie existante permettaient cette circulation. C’est comme si aujourd’hui vous allez à Kisangani, à Mbandaka et Kananga. Ici, sans parler de Lubumbashi qui suit pratiquement Kinshasa et où il y a un trafic intense. Depuis un certain temps, il y a une explosion démographique et même lorsque vous avez votre propre voiture, vous n’êtes pas heureux.

A Kinshasa, il y a des gens qui quittent chez eux à 4h-5h pour échapper à tout ce qu’on a comme difficulté pour arriver en ville. Le soir, vous les voyez remplir les bistros en attendant que le trafic baisse pour sortir la ville après 21h. Il se pose d’énormes problèmes de circulation automobile à Kinshasa. Le parc automobile a augmenté, la voirie ne s’est pas développée.

Il reconnait qu’on a eu des tentatives de saut-de-mouton, cela a amélioré un peu la situation. Mais il faut penser aux solutions qu’on a dans les grandes villes, c’est-à-dire, les Tramway ou les Métros. « L’idée de faire Métrokin est excellente et je dis plutôt que nous avons déjà trois axes existants. Je dois vous dire que comme on n’a pas fait des réservations, il y aura des difficultés en termes d’expropriations », prévient-il.

 

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