Agression de la Rdc par le Rwanda : M23, la main du complot international

Malgré la trahison interne et le complot international, les FARDC sont décidées à reconquérir toutes les zones occupées et se battent avec hargne. Dans des affrontements de ce mardi 1er novembre 2022 entre les FARDC et l’armée rwandaise sous masque de M23, alors que les agresseurs ont tenté de renforcer leurs éléments sur le front au nord de Goma vers Kibumba, ils ont été surpris par les forces loyalistes et ont également été repoussés après plusieurs pertes dans leurs rangs, renseignent des sources sur le lieu des hostilités. L’on parle d’un lourd bilan côté M23 malgré des renforts venus du côté Rwandais par la colline de Nyesisi pour tenter de contourner les FARDC. Ces exploits sont appuyés par le tôlé international contre le Rwanda dont la pression du gouvernement belge.

 La ministre fédérale belge des Affaires étrangères, des Affaires européennes et du Commerce extérieur, et des Institutions culturelles fédérales Hadja Lahbib, a appelé lundi 1er novembre 2022, lors de son entretien téléphonique avec son homologue rwandais Vincent Biruta, « le Rwanda à contribuer à la désescalade et utiliser tous les moyens à sa disposition pour persuader le M23 de cesser immédiatement les combats, de se retirer des zones conquises et de se réengager dans un processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration communautaire ».

Le gouvernement belge par son ministre des Affaires étrangères, met ainsi pression sur le Rwanda.   Toutefois, nombre d’observateurs estiment que le Rwanda n’est que la main apparente de l’agresseur dont l’ombre couvre toute l’Afrique de l’Est et les institutions internationales. Ils indexent plutôt les multinationales de la communauté internationale occidentale comme véritable tireur de ficelle. Un complot international en fait.

La solution pourra venir de la Communauté internationale ?

L’aiguille de la boussole géopolitique qui semblait, durant  le XX siècle, calé sur les pétro-nations arabes  semble indique désormais le bassin du Congo. Précisément  vers la RDC, surtout après l’invasion russe de l’Ukraine par la Russie. Pour nombre d’observateurs géopoliticiens, outre la nostalgie de Poutine de la puissance de l’ex-URSS,  c’est le contrôle du cobalt congolais, capitale pour la haute technologie numérique et l’industrie aéronautique qui est l’enjeu mondial actuellement.

En outre, les appétits de la Chine, voraces pour la matière première, inquiètent les ex-puissances coloniales d’Afrique qui  languissent du fait que le dragon rouge  marche sur leurs plantes bandes. L’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud se battent également pour une place au soleil pour s’imposer comme nouvelles puissances industrielles. Par conséquent leurs  besoins, non seulement en matières premières mais également, en énergie augmente aussi. Tous les regards sont désormais tournés  vers la RDC. Entre temps, ce pays –continent  ‘potentiellement riche’, peine à décoller malgré  toutes ses richesses naturelles.  Toujours en phase de pays ‘potentiellement riche’, la Rdc  devient donc le champ de bataille tout indiqué de la communauté internationale  pour la guerre du ‘contrôle des richesses minières’ du pays. Et les voisins sont sous traités pour un pillage international voilé par une diplomatie asymétrique et des discours de diversion pour la consommation internationale.

 « Pourquoi donc se laisser manipuler par des propos ‘narco trafiquantes’ de la communauté internationale et  subir les effets de affrontements des puissances mondiales sans toutefois en tirer des bénéfices comme l’ont fait les pétro-nations arabes ? », s’insurge le Directeur de la Commission Médias et Communication du Réseau Ekoki-Inatosha.  Pour en avoir une idée et comprendre les choses,  avant de se résoudre à tout faire pour éradiquer la prédation du bassin du Congo, un regard sur la genèse des nœuds de vipères dans la marche de la RDC vers l’émergence s’impose.

Quid du soutien de la communauté est-africaine

« Nous avions accueilli avec joie, mais sous réserve les troupes militaires Ougandaises et Tanzaniennes croyant qu’elles feront grand-chose pour corriger la léthargie des troupes onusiennes, mais nous sommes dans la désolation de constater que leur déploiement au Nord-Kivu et en Ituri, n’avait autre objectif que sécurité les intérêts économiques de leurs pays que ramener la paix et la sécurité tant attendu par les populations congolaises. Et l’arrivée des troupes kenyanes pour libérer Bunagana a donné le résultat comme tout le monde constate aujourd’hui », déplore un habitant de Goma par trop confiant aux est africains.

La  population dans l’Est de la Rdc, et certaines organisations de la société civile telle que Véranda Mutsanga, avaient estimé en leurs  temps que si  le Président Félix Tshisekedi tient aux accords politiques avec les pays voisins de l’Est, qui sont pourtant complices dans le malheur qui frappe les Congolais depuis plusieurs décennies,  «  nous allons user de toutes les prérogatives constitutionnelles garanties aux congolais pour faire échec à ces troupes militaires inutiles qui font croire à la face du monde que la RDC n’a pas une armée capable pourtant c’est la faute au leadership congolais qui n’a pas la vision d’améliorer le social des FARDC et Policiers pour qu’ils soient compétitifs sur la scène régionale et internationale », avait-elle affirmé.

Et, convaincue du danger que constitue les infiltrations dans les forces de sécurités et autres trahisons de compatriotes , les manifestants de Goma avaient  décidé dimanche dernier que « Nous allons nous battre avec les moyens disponibles contre le m23-Rwanda car les résultats du  terrain sur la ligne de front dans le territoire de Rutshuru, avant la venue des secours pour le M23 depuis le Rwanda et la trahison de certains officiers des FARDC, prouvent qu’on est capable de bouter l’ennemi hors de nos terres ».

Dans leur débâcle avant le retournement de situation par trahison,  l’ennemi en perte de vitesse avait commencé à larguer des bombes dans des zones habitées par les civils faisant des morts et blessés qui n’ont à faire sur le champ de bataille. Ce qui vient confirmer le caractère terroriste de ce mouvement du M23 soutenu par le régime de Kigali.  « Les FARDC avec l’appui de la population congolaise peut  s’en sortir très bien et nous souhaitons défendre seuls notre Patrie, car les soutiens étrangers ne sont que des stratégies de fragiliser nos FARDC et services de renseignement pour les intérêts des prédateurs qui tiennent à maintenir l’Est de la RDC dans l’insécurité alimentaire permettant aux multinationales de se procurer des minerais au prix du sang des congolais », ne cessaient de clamer les manifestants qui semblent  ne plus tolérer que les militaires Ougandais, Tanzaniennes et Kényanes qui font partie de la force de 5 Pays régionaux qui constituent  la force de défense pour sécuriser la RDC continuent ‘à jouer le double jeu’.

Finalement, il s’observe que la Rdc a l’obligation de se prendre en charge sans trop compter sur l’extérieur.

Willy Makumi Motosia

Leave a Comment

Visit Us On FacebookVisit Us On LinkedinVisit Us On InstagramVisit Us On Youtube