
M.Alexis Gisaro, ministre des Infrastructures et travaux publics a lancé les travaux de la 2ème phase du projet de modernisation de l’avenue Nzolana, dans la cadre du programme Sino-Congolais. Cette route Nzolana est importante dans cette partie Sud de la ville de Kinshasa. Elle permet de relier les quartiers Sanga Mamba et UPN au quartier Lutendele, et décongestionner l’accès au Quartier Don Bosco, de même qu’elle facilite l’accès à l’usine de la REGIDESO.
Dans son discours, le ministre a rappelé que la vision du Chef de l’Etat dans le secteur des infrastructures routières ambitionne la modernisation des voiries urbaines, de manière à fluidifier la mobilité urbaine et par conséquent booster la production des villes, et l’amélioration de la qualité des routes interurbaines afin de réunifier le marché national de la RDC par des échanges économiques de plus en plus importantes entre les différentes provinces du pays.
C’est pour la réalisation de cette vision que le Gouvernement attache une grande importance au programme Sino-Congolais, dans lequel le volet infrastructures, il faut le rappeler, constitue le principal objectif de la Convention de Collaboration signée en 2008 entre la RDC et le Groupe d’entreprises chinoises CREC et SINOHYDRO. Le volet minier venant en complément pour garantir le remboursement des financements du premier volet.
Malheureusement, le constat est quelque peu désobligeant en ce sens que le volet minier a pris plus d’importance et des ressources pendant que le financement des infrastructures bas de l’aile …
« Je reste convaincu que la Sicomines, partenaire important dans ce programme va se dépasser pour rééquilibrer la balance de manière à faire retrouver tout son sens à la Convention de Collaboration qui lie la RDC et le Groupe d’entreprises ci-haut citées », dit-il.
Soulignons que la modernisation de cette route, lancée en septembre 2016 pour sa première phase, pour un coût de USD 15 millions, a vu les travaux de cette phase passer à la réception provisoire en décembre 2017. Puis, la suite a connu une longue attente, vraiment longue avant de voir commencer aujourd’hui cette deuxième phase. Dans l’entretemps, des attentes des familles pour retrouver une modernité promise étaient devenues hypothétiques pour des raisons multiples. Le plus importants est que cette reprise est finalement arrivée.
Gisaro interpelle la population bénéficiaire
Le Gouvernement travaille avec abnégation pour concrétiser, dans les meilleurs délais, les promesses faites, avec espoir de voir cette population redoubler d’ardeur dans le travail productif et dans la protection des ouvrages lui livrés.
C’est ainsi qu’il a tenu à appeler chacun au sens républicain, pour faire bon usage de cette route qui va être construite en s’abstenant à participer au rejet des huiles et autres produits capables d’accélérer la destruction de la route ; en évitant les pratiques consistant à brûler des pneus sur la chaussée en cas de manifestation ; en ne tolérant pas que des taxi-bus voire d’autre véhicules roulent dessus avec des jantes métalliques au lieu de réparer leurs pneus crevés ; etc.
Il a par ailleurs reconnu que beaucoup d’autres coins de cette ville auraient bien voulus avoir ces travaux dans leurs quartiers, mais hélas, les moyens ne permettent pas encore de tout moderniser du coup. De ce fait, vous êtes privilégiés avec ces travaux.
Il rassure que l’expérience de ce projet de l’avenue Nzolana, tout comme celle de la voirie d’Idiofa, de la route Bukavu – Nyangezi – Kamanyola et de beaucoup d’autres, a été malheureuse par l’arrêt des travaux pour une durée indéterminée, provoquant davantage des dégâts alors que les projets étaient sources d’espoirs.
Alexis Gisaro a profité de l’occasion pour rappeler à la fois à la SICOMINES, à SISC et à l’ACGT que désormais, il faudra prendre toutes les dispositions pour qu’un projet, une fois lancé, s’exécute sans arrêt jusqu’à son terme. Il y va de la crédibilité de vos entreprises et même de la République. « Je ne voudrais vraiment plus rencontrer un tel désagrément. Faites en sorte qu’avant de lancer un projet que tout le financement soit mobilisé afin d’en maitriser et la qualité des ouvrages, pour lesquels nous consentons de payer le prix, et le délai d’exécution du projet. Cela sera bénéfique pour tous », martèle-t-il.
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