
Selon l’hydroclimatologue Modeste Kisangala, « les eaux polluée des rivières Tshikapa et Kasaï̈ seront à Kinshasa dès la semaine prochaine ». Le scientifique a affirmé en substance que les eaux du fleuve Congo vont rougir au niveau de Maluku, conformément à l’alerte donnée il y a deux semaines.
Le changement de couleur des eaux des rivières Tshikapa, Kasaï et Kwilu a également touché les eaux du fleuve Congo où se déversent ces deux derniers grands affluents. La pollution est donc aux portes de deux villes sœurs de Kinshasa et de Brazzaville.
Les conséquences écologiques et humaines seront incalculables. D’abord la perte de la quasi-totalité́ des populations halieutiques, la pollution des eaux devenues toxiques et rendant impropre la consommation des cultures faites le long du fleuve et qui sont arrosées de ces eaux. Sans oublier toutes ces populations villageoises qui vivent en grande partie de la pêche dans les deux grandes rivières et dans le fleuve Congo et bien souvent se lavent et boivent de ces eaux.
Les autorités sont appelé à anticiper un plan d’action costaud bien avant la manifestation des effets de cette catastrophe écologique et humanitaire sur la sécurité́ alimentaire et physique des Congolais des provinces de Kasaï, du Kwilu, de Maïndombe, de Kinshasa et du Kongo Central. C’est donc une course contre la montre qui est lancé.
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