
Selon l’ONU Sida, la RDC a fortement soutenu la nouvelle stratégie mondiale de lutte contre le sida qui fait appel à une concentration ferme sur la fin des inégalités, des obstacles structurels à l’accès aux services et à l’inclusion.
Laquelle de stratégie implique aussi un renforcement de la durabilité par le biais du financement, d’une meilleure intégration et de l’investissement dans la résilience. Il existe des opportunités importantes sur lesquelles la RDC doit s’appuyer pour aller de l’avant afin d’accélérer les résultats nationaux : Reconnaître l’impact continu du VIH et assurer un soutien politique de haut niveau à la réponse au VIH : Les données, les plateformes des services, les capacités et les partenariats ont été construits au fil des années pour que la RDC soit à même de comprendre et de répondre à l’épidémie de VIH. Les interventions qui fonctionnent ne peuvent donner des résultats que si elles sont accessibles et utilisées.
Le gouvernement au niveau national et provincial doit s’assurer que les mécanismes de coordination de haut niveau – CNMLS, CPMLS – fonctionnent régulièrement pour garantir un engagement et une responsabilité durable. Ces mécanismes doivent être utilisés pour capitaliser sur les importantes ressources de programmation construites grâce aux investissements afin de s’assurer que les programmes fonctionnent pour prévenir les nouvelles infections, et s’assurer que la gestion de qualité des soins pour les populations vulnérables soient accessibles, acceptables et durables pour avoir un impact.
Assurer une utilisation efficace des ressources : La RDC a la chance d’avoir les partenariats et les finances nécessaires pour soutenir le renforcement des systèmes nationaux de santé et communautaires pour la réponse au VIH. Plus de 174 millions USD a été alloué par le Fonds mondial pour soutenir la riposte au VIH entre 2020 et 2022 et plus de 105 millions ont été mobilisés par la COP21 du PEPFAR.
Le gouvernement doit s’assurer d’une contribution beaucoup plus importante et soutenue du financement national et de l’effet de levier des capacités financières et techniques du secteur privé pour compléter et assumer de plus en plus le leadership financier afin de s’assurer que les services peuvent être fournis de façon accessible et acceptable à tous ceux qui en ont besoin Renforcer et soutenir les partenariats communautaires : La RDC dispose d’un vaste réseau d’acteurs de la société civile qui ont bénéficié durant des décennies de formation et d’implication dans la programmation du développement pour s’attaquer aux défis structurels qui affectent l’accès aux services et à l’impact du VIH : l’inégalité des sexes, la violence sexiste, le suivi au niveau communautaire et la sensibilisation des groupes vulnérables, la communication communautaire et la prestation de services communautaires.
Les organisations communautaires en RDC constituent un pont fiable vers les personnes que nous devons atteindre pour obtenir les résultats communs et cette capacité doit être soutenue et mieux coordonnée en tant que système communautaire pour compléter les systèmes et services gouvernementaux. Le gouvernement doit s’engager à construire et à protéger ce système communautaire complémentaire essentiel par le biais des partenariats formels à long terme avec la société civile.
Renforcer le partage et l’utilisation des données pour améliorer les performances, la conception et la mise en oeuvre des programmes au niveau provincial : Les 26 provinces de la RDC représentent un paysage de programmation complexe et hautement décentralisé et la réponse du programme doit s’adapter de toute urgence pour mieux refléter cette diversité de solutions et de stratégies. La planification opérationnelle et l’examen des performances au niveau provincial fourniront des orientations importantes sur les priorités pour la mobilisation des ressources techniques et financières et devraient guider l’alignement des contributions des partenaires afin que les structures provinciales puissent être plus efficientes et efficaces.
Le programme national doit s’appuyer sur les données disponibles auprès des plateformes gouvernementales et des partenaires pour assurer un suivi et une analyse plus cohérents et plus solides. Le programme national doit s’assurer également des progrès réalisés en matière d’accès, d’égalité et d’élimination des goulets d’étranglement au niveau provincial, afin que les investissements provinciaux identifient mieux les populations les plus exposées au risque d’exclusion, réagissent mieux pour renforcer la protection et l’inclusion et comblent ainsi les écarts de performance du programme.
Leave a Comment