Au-delà des potentialités de la Rdc: Quitter l’approche de l’aide au développement pour aller vers un partenariat gagnant-gagnant

C’est bien de parler des potentialités de nos forêts et de nos ressources en eau, à travers le monde, mais c’est encore mieux que le monde vienne  voir à quoi ressemble les mangroves au Kongo-Central ou encore les tourbières que l’on trouve un peu partout en RDC. L’action de la RDC, selon la VPM Eve Bazaiba,  s’inscrit toujours dans l’horizon des 17 objectifs du développement durable au niveau de l’agenda mondial, d’ici 2030, et de l’agenda africain, d’ici 2063.

La  valorisation des ressources de la RDC qui a érigé l’environnement au niveau de la Vice-Primature pour lui donner toute son importance, nécessite un bon marketing.  En parlant du lien entre environnement et économie, la Vice-Primature vise la transformation du potentiel en richesses qui permettent d’atteindre les objectifs de développement durable.

L’argent du crédit carbone, par exemple, est la  compensation en termes d’ouvrages sociaux. Un cas concret, si les forêts du Mayombe ont une capacité donnée en matière de crédit carbone la RDC peut  bénéficier en échange, de la construction du port en eaux profondes de Banana. Il  en est de même des forêts du Katanga, de Monkoto, de la Tshuapa ou du Maï-Ndombe.

Ce qui peut permettre de construire notamment plusieurs kilomètres de routes, d’écoles, d’hôpitaux ou de toute autre infrastructure sociale. C’est ainsi  que l’on pourra  atteindre l’objectif de lutte contre la pauvreté, qui est l’objectif premier. Il faudra se  focaliser sur l’objectif 17 du partenariat gagnant-gagnant. Il faudrait absolument, pour la RDC, quitter l’approche de « l’aide au développement pour aller vers un partenariat gagnant-gagnant », conclu Bazaïba.

Leave a Comment

Visit Us On FacebookVisit Us On LinkedinVisit Us On InstagramVisit Us On Youtube