
Investi par environ 200.000 personnes, de l’esplanade à l’amphithéâtre en passant par l’aire des jeux, le stade des Martyrs de la Pentecôte a dépassé les limites requises en termes de capacité d’accueil. Par conséquent, ce sont les circonstances de suffocation et autre accidents qui ont pris place. Résultats des courses circonstancielles, des morts d’hommes s’en sont suivies.
Au sujet de la prise en charge médicale, disons que les organisateurs ont certainement été envahis par des institutions médicales qui se sont présentées comme étant capables de prendre en charge cet événement.
Et pourtant, ces genres d’activités relèvent de la santé publique. Et en cette matière, il existe un centre national de médecine du sport qui a dans ses prérogatives la Médecine de masse et la Médecine de catastrophes.
Mais comme dit ci-haut, ceux qui se précipitent pour gagner des partenariats dans ces genres d’activités sont en général des médecins uniquement cliniques et non éventuellement formés à la médecine de masse et Médecine de catastrophes, encore moins à la médecine du sport. Lesquelles sont des spécialités à part entière.
Dans le processus du travail dans les cas précis, voilà une ébauche de procédure qui n’a pas du tout été respecté :
- Il faut au préalable déposer des fonds (caution) dans un hôpital de référence le plus proche. Pour le cas du stade des Martyrs, c’est hôpital du cinquantenaire.
- Établir une infirmerie sédentaire pour les urgences, laquelle existe d’ailleurs au stade des Martyrs.
- Placer des ambulances selon les normes exigées par la FIFA dans le stade. Lesquelles doivent être médicalisés. Et ce, pour une continuité de prise en charge entre le stade et l’hôpital.
- Il faut absolument la présence de la Croix rouge. Car avec ces brancardiers secouristes, déployés de manière stratégique dans le stade, pour le repérage des cas médicaux et l’acheminement vers l’infirmerie sédentaire rapide. Et celle-ci assistées par les ambulances routeurs.
Par expérience, une seule clinique mobile dans une activité de ces genres, c’est une goutte d’eau dans l’océan.
Il y a eu plus de 11 morts. C’est trop. Parce que la prise en charge n’a pas été au rendez-vous de manière convenable.
Hana Kel
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