
Déterminé de faire de l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES) un véritable instrument attractif pour les investisseurs tant nationaux qu’étrangers, pour ainsi promouvoir la diversification de l’économie congolaise, vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a donné ce mercredi des orientations aux membres du conseil d’administration de l’AZES.
Juste après, le tout premier conseil d’Administration s’est tenue sous la conduite de Joséphine Mbombo Mesu, Présidente du conseil. L’état de lieu de l’entreprise, la mobilisation des investisseurs, des partenaires techniques et financiers et la feuille de route des activités à mener ont été au centre de cette réunion.
« Effectivement, nous venons de terminer notre première réunion du conseil d’administration et avant de venir à la réunion du conseil, nous avons été avec le ministre de tutelle qui nous a donné certaines orientations. Les Zones économiques spéciales constituent un défi chez nous au pays. Nous devons commencer à vendre l’image de ce que nous voulons en Rdc. Nous devons avoir une stratégie pour attirer les investisseurs à venir chez nous », a-t-elle expliqué.
Et d’ajouter que le ministre lors de nos échanges estime que la FEC pense qu’investir dans une Zone économique est de l’apanage des investisseurs extérieurs. D’où la nécessité de sensibiliser la FEC pour qu’elle s’implique. Quand on investit dans une Zone économique, on crée des emplois et tous ces gens qu’on utilise payent des taxes. Mêmes si des conditions ne sont pas exigeantes dans la Zone, mais du fait qu’on a crée des emplois, les taxes reviennent toujours au niveau de l’administration. L’AZES compte organiser des journées porte-ouvertes sur les Zones économiques spéciales. La mise en place des ZES va aider le pays à créer des emplois et l’économie du pays va au-delà , pense-t-elle.
Soulignons qu’à cette occasion, le Directeur général de l’Agence des Zones Économiques, Auguy Bolanda a appelé le Gouvernement de doter l’AZES des moyens conformément aux instructions du Président Félix Tshisekedi lors du dernier conseil des ministres.
« Le message que nous continuons à lancer aux opérateurs économiques est que les Zones économiques spéciales, ce n’est plus une vie de l’esprit, c’est une réalité. Aujourd’hui, le chef de l’Etat, pour concrétiser cette réalité-là , a fini par mettre en place tout un conseil d’administration pour pouvoir suivre le processus d’implémentation des ZES. C’est pour dire que ce qui se fait ailleurs, c’est ce qui se fait maintenant ici au Congo », avoue-t-il.
Déjà depuis quelques années, martèle Auguy Bolanda, nous avons un cadre règlementaire qui existe et il est meilleur par rapport à ce qu’on a vu dans d’autres pays. Parce que, sur base d’une étude comparative, tout le monde reconnait que le cadre institutionnel que nous avons est meilleur. La seule chose qui reste, c’est changer l’image de ce pays.
Au conseil d’administration, dit-il, nous avons fait un état de lieux de ce qui a déjà été fait depuis 5 ans pour savoir à quel niveau nous sommes. On leur a présenté le cadre juridique instituant les ZES, pour que tout le monde qui arrive dans le conseil d’administration ait un niveau. Il était normal que nous puissions examiner notre règlement intérieur, parce que c’est ce qui sera notre bible.
Comment allez-vous travailler, nos rapports avec le ministère de tutelle ? Nous avons présenté au conseil d’administration les difficultés que nous rencontrons. Si nous n’avons pas les moyens, ça ne marchera pas. Nous avons sensibilisé les membres pour que les moyens soient mis à la disposition de l’AZES.
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