
C’est ce 30 mars qu’a été célébrée la journée de l’intemporalité des œuvres culturelles. Aussi, le 30 mars 2022 marque la 3ème année depuis que le poète Lutumba Simaro a quitté le monde des vivants.
En effet, voici trois ans que l’un des plus grands musiciens Congolais avait physiquement disparu de notre entourage culturel, nous laissant un souvenir immense avec ses œuvres. Le Poète Lutumba, du haut de ses 81 ans d’âge, avec 63 ans de carrière musicale, était un philosophe et un éducateur populaire.
Dans son discours, Mme Catherine Kathungu Furaha, ministre de la Culture, arts et patrimoines a rappelé que quand il a mis fin à sa carrière, il avait dit à la presse je cite : « je suis comme un professeur de musique. Il faut marcher dans mes pas. Les jeunes doivent arrêter avec des insanités dans leurs chansons et dans leurs manières de se vêtir ou de danser».
Pendant 63 ans de carrière, dit-elle, Lutumba Simaro a bien éduqué par la musique. Auteur-compositeur, guitariste, le poète était plutôt un penseur libre, un sage dans notre milieu musical très mouvementé et à plusieurs anecdotes.
A en croire la ministre, ce 30 mars doit être une journée de réflexion sur nos œuvres culturelles et les messages que nous y apportons.
Elle a démontré comment le chef de l’Etat et le Premier ministre ont donné au ministère de Culture, arts et patrimoines le devoir de travailler sur les stratégies de l’éthique nationale. « C’est ainsi que j’ai décidé de proposer de cette date du 30 mars, la Journée de l’Intemporalité des œuvres culturelles Congolaises. Ceci doit être suivi d’une loi bien précise et appropriée », explique Catherine Kathungu Furaha, ministre de la Culture, arts et patrimoines.
Ainsi, ajoute-t-elle, mon ministère proclame en première le titre Mabele comme Chanson intemporelle du poète Lutumba Simaro
L’objectif pour elle est de rendre encore immortel le plus grand titre, la plus grande œuvre de tout artiste qui s’est distingué par l’originalité de son texte, de sa musique, de sa peinture, de sa sculpture, de sa pièce de théâtre, de son film, de son poème, de son livre, de sa danse, de sa sculpture et de son architecture, ayant joué positivement dans l’ éducation et l’éthique.
La poésie qui est dans la chanson Mabele de Lutumba Simaro est de tout âge. C’est une révélation sur notre existence, entant qu’être humain destiné à une mort devants être exemplaire pour la postérité.
Chaque année, le 30 mars nous révéleront une œuvre dans les neufs arts, afin d’élever encore une fois plus haut, la culture qui est l’unique identité d’un peuple.
Elle a terminé par féliciter les amis du Poète Lutumba Simaro, avec le professeur Émile Ngoy pour avoir honoré cet immortel musicien, auteur-compositeur inégalable. « J’invite d’autres partenaires privés à soutenir un artiste de leur choix afin que nous participions, à vos efforts citoyens », dit-elle.
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