
Ayant accompagné le président de la République à Glasgow en Ecosse, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias a été l’invité de Denise Epoté sur Tv5 Monde, où il lui a été demandé si la Rdc a pu faire entendre sa voix ?
A en croire Patrick Muyaya, les dernières statistiques disent que la Rdc, en termes de capacités d’absorption vient même avant la forêt de l’Amazonie. « Nous avons pu bien faire entendre notre voix, parce que c’était pour la première fois qu’un président de la République a cette grande rencontre sur le climat et nous avons porté notre voix comme pays solution, parce que nous disposons de cette forêt dont vous parler, mais aussi de 80% de réserve mondiale en cobalt et lithium, tous ces matériaux qui sont requis dans la transition écologique, notamment dans la fabrication des batteries », pense-t-il.
Et de poursuivre que notre voix était portée et je pense que notre voix était entendue. Aujourd’hui, l’enjeu du climat, on n’a pas d’autre choix. Si nous tenons à nos sociétés, si nous voulons que nos sociétés vivent longtemps, nous devons tous nous engager et cet engagement doit aller au-delà des mots.
« Vous savez bien Mme, en Rdc, beaucoup de nos compatriotes vivent grâce à la forêt, pour traverser les rivières ; on est obligé de couper les arbres, de fabriquer les pirogues, on est obligé de faire du charbon de bois pour préparer et tout le reste », dit-il. Le ministre soutient que si aujourd’hui, nous avons pris des engagements dans notre contribution nationale, pour que nos populations adoptent des comportements qui permettent l’adaptation et l’atténuation des effets climatiques, il faut bien que les plus gros pollueurs payent.
Aussi, comment la Rdc a accueilli la proposition de l’Indonésie qui propose de construire un cartel intercontinental, qui comprendrez la Rdc, l’Indonésie et le Brésil, pour peser face à la communauté financière ?
Patrick Muyaya estime qu’on n’a pas d’autre choix, parce qu’entre temps, on reste délaissé des possibilités de développement et d’épanouissement de notre population, pour le bien-être de l’humanité, nous voulons bien être solidaire, c’est pour cela que nous prenons des engagements. Mais il faut bien qu’il y ait une contrepartie. Nous connaissons plus ou moins le jeu : il y a beaucoup de déclarations, mais peu d’actions. Pour cette fois-ci, nous voulons que le narratif soit différent. Au-delà de ce qui sera dit, il faut que ces pays s’engagent.
Leave a Comment