
Journaliste à part entière, Onassis Mutombo, candidat à la présidence de l’UNPC/Kinshasa, se présente comme un candidat sérieux, capable de conduire cette structure vers son âge d’or. Il compte puiser sur son expérience et sa jeunesse, pour apporter un plus dans une structure qui est l’ombre d’elle-même. Sans complexe, il promet d’affronter les autres candidats et de l’emporter haut la main.
Ci-dessous les raisons de croire en Mutombo :
– Le journaliste culturel n’est pas le dernier des journalistes, non. L’association s’appelle l’Union Nationale de la Presse du Congo. C’est écrit nulle part l’Union de la presse politique. Ma candidature est aussi pédagogique pour montrer aux amis journalistes culturels et sportifs que nous devons prendre le devant pour briguer les fonctions réservées aux journalistes. Nous avons tous appris les mêmes techniques avec les mêmes professeurs parfois.
Nous étions même brillants plus qu’eux. S’il y a des fonctions, c’est eux qui se pointent. C’est fini tout ça. Ma candidature vient de siffler la fin de la récréation et remet le pendule à l’heure. Aussi, à la base, j’ai fini mes études à l’IFASIC comme Journaliste politique extérieur juste après ma carrière de footballeur et je me suis retrouvé journaliste culturel puisqu’au Journal L’Avenir. Ce desk était vide puisqu’il fallait qu’il y ait un animateur permanent, voilà.
Mais actuellement, le journalisme politique est synonyme de « petit bitinda », garçon de courses des politiciens. C’est honteux. Bref, les journalistes culturels sont obligés de s’intéresser à la politique. Ils s’y intéressent mais ils n’osent pas occuper leurs places. Onassis Mutombo vient briser ce mur de glace.
– Le soir du 9 juillet, Une fois à la tête de l’UNPC Kinshasa, je vais garder ma casquette du guide des journalistes culturels congolais, mais je vais commencer à gérer la presse kinoise en général. In globo, je vais revaloriser les journalistes kinois en leur dotant d’une Maison de la Presse Kinoise avec le concours des partenaires, qui servira de siège à l’UNPC Kinshasa. Il sera aussi un Centre de formation et d’encadrement des jeunes journalistes ou non journalistes, conformément à l’article 16 du statut de l’UNPC. Je vais combattre le phénomène journaliste engagé politique. C’est vrai que c’est un phénomène mondial, mais à Kinshasa ils sont devenus des kamikazes au service des politiciens les mieux-offrants bafouant l’éthique et la déontologie journalistique.
Nous comptons lancer une vaste campagne de recensement des journalistes pour mettre un terme à la confusion qui existe actuellement à Kinshasa entre les professionnels, les Tembe Tembe et les Youtubeurs. A l’instar de l’ordre des médecins, Ceci pour aboutir, en conformité avec l’UNPC Nationale, a un ordre des journalistes de Kinshasa. Question pour nous de verrouiller le métier.
En dernier lieu, je mettrai un accent particulier sur la gestion des délits de presse à Kinshasa. Mener un fort lobbying pour que les propos du journaliste tenus entant qu’individu ou entant que journaliste en plein exercice de son métier soient traités différemment. Nous allons rencontrer les forces vives surtout les politiques pour que ce genre de cas soit géré par la justice des pairs avant toute action devant les cours et tribunaux.
– Quand je serai élu en premier lieu : je vais écrire à Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des médias et ancien journaliste kinois, pour nous trouver, en attendant, un local à la RTNC2, chaîne provinciale, pour nous permettre de poser les vraies bases de l’UNPC Kinshasa en attendant la construction de la Maison de la Presse Kinoise. Patrick Muyaya qui incarne l’innovation, lui qui n’a pas de barrière pour approcher les jeunes et les encourager à la créativité, ça sera pour lui une honte de voir nous jeunes comme lui signer les correspondances sur les chaises des voitures ou sous les manguiers comme c’est le cas maintenant. Etant d’une part celui qui porte sur ses épaules la nouvelle dynamique adoptée par le Chef de l’Etat congolais, d’autre part, étant parrain des médias congolais avec son grand cœur, et pour l’avoir côtoyé personnellement, notre demande ne trouvera qu’un écho favorable.
– Je serai élu. En face, il n’y a rien. Vous savez, notre Congo a pris un nouvel élan. La presse kinoise ne doit pas rester au diable vauvert. Le président de la République, Félix Tshisekedi, a dit qu’il va déboulonner le système. Pourquoi la presse ne doit pas être concerné ? Dans la tyrannie ancienne, chacun a joué son rôle. Chacun doit s’assumer. A part son bilan sombre durant 7 ans, maintenir Jean-Marie Kassamba à la tête de l’UNPC Kinshasa est synonyme de freiner le vent nouveau qui souffle depuis décembre 2018 en RD Congo. N’oublions pas que Kassamba est pour la presse kinoise, ce qu’était E. Shadary pour Joseph Kabila à l’élection présidentielle de 2018.
Le changement, c’est maintenant. Et ce changement s’appelle Onassis Mutombo.
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