
La province du Kasaï connait une crise alimentaire depuis le début de cette année, causée par une rareté des produits de première nécessité sur les marchés. Après études approfondies, le ministère provincial estime que tout est le résultat d’une faible production des produits très consommés au Kasaï.
Car selon cette étude, plusieurs cultivateurs avaient décidé de travailler dans les firmes chinoises qui exécutent les travaux d’asphaltage de la nationale numéro 1 Batshiama-Tshikapa ; Tshikapa-Kamuesha ; Kamuesha-Tshikapa à cause de l’état de délabrement très avancé des routes de desserte agricole.
Face à ce rapport, la Fondation Julie Bundu lance la campagne de sensibilisation des femmes à plus produire cette année les produits de première nécessité téls que le maïs, le manioc, les haricots, etc. Cette campagne lancée il y a une semaine dans le territoire de Tshikapa à Kamonia est couplée à la remise gratuite des semences améliorées et les intrants agricoles : bêches, machettes, et c….
Après Kamonia, le coordonnateur provincial est allé faire le même exercice à Kamuesha et Kakumba et projette une autre descente dans d’autres coins de la province du Kasaï. D’après Omar Kakumba, cette campagne est organisée dans le souci de pousser les femmes à plus produire, mais surtout les produits de première nécessité pour réduire la famine et réduire les prix au marché.
Cette campagne consiste à pousser les hommes d’affaires, opérateurs économiques et acteurs de développement de ses lancer dans cette agriculture, note Omar Kakumba.
Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa
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