Dans son message à l’occasion de la journée mondiale du judo, Me Freddy Elonga aux judokas congolais : ‘’Oublions le passé. Ceux qui ont suivi la formation, emmagasinez cela pour transmettre aux autres’’

La planète entière a célébré ce vendredi 28 octobre 2022 une journée exceptionnelle, a déclaré Me Freddy Elonga lors de l’entrainement spécial au salon présidentiel du stade des martyrs. C’est la journée mondiale du judo. Pour commémorer la date de naissance du fondateur du judo Jigoro Kano.

Ce japonais était né le 28 octobre 1860. Il était décédé en 1938 dans un bateau sur le chemin de retour du Caire au japon. La Fédération Internationale de Judo donne un thème chaque année. Ainsi pour 2022 le thème : ‘’Inclusion, unir la famille du judo’’. Il avait pratiqué plusieurs disciplines sportives dont le ju-jitsu qu’il avait estimé être trop violent. C’est à partir du ju-jitsu qu’il avait créé le judo voie de la douceur. Il a créé une école le Kodokan qui est l’université du judo. Me Freddy Elonga révèle que Jigoro Kano est arrivé jusqu’au grade de CN 11è Dan et à titre posthume on lui avait décerné le grade de CN 12è Dan.

Me Freddy Elonga a trouvé que le thème de cette année cadre bien avec ce qu’a vécu le judo congolais.  Conflit qui avait prévalu et diviser les judokas en deux camps. Lui qui était candidat président, on lui a attribué comme chef de fil d’un camp parce qu’il y avait des gens qui le soutenait et un autre opposé à lui. ‘’Je n’ai pas demandé d’être chef de camp. Je ne vais pas que les gens se battent pour moi. Les autres devaient être ici. Pour moi, ces camps ne devaient pas exister. Nous sommes tous ensemble. Il n’y a pas d’ennemis. On est tous des judokas. Ceux qui méritent dans l’équipe nationale doivent prouver sur le tatami. On doit être tous unis contre la violence. On nous fait passer pour des brigands alors que le judo recèle des valeurs et des hommes d’une certaine notoriété. On ne doit pas nous confondre avec des brigands. On a honte de se présenter comme judoka dans certains milieux. On doit changer cette image. Nous sommes des gens paisibles. L’UAJ et la FIJ attachent beaucoup d’importance à notre pays. Oublions le passé, plus des camps. Nous sommes tous des judokas. On doit s’entendre. La formation que les experts donnent, c’est un plus. Il faut emmagasiner cela et vous allez apprendre aux autres’’a-t-il lancé aux judokas rassemblés sur le tatami.

Antoine Bolia

 

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