Dans un Panel du haut niveau organisé par l’Unicef : Tshisekedi manifeste son engagement à matérialiser la transformation de l’éducation au plan régional

À observer, de manière dépassionnée, les multiples enjeux qui bousculent l’arène politique internationale, et les soubresauts particulièrement à l’Est de la Rdc,  l’heure est  consacrée au sursaut et à l’éveil de l’appareil diplomatique de notre pays, la Rdc pour être aux diapasons supérieurs.

Avant de prendre part à la 77ème Assemblée Générale des Nations Unies, le 20 septembre 2022, dans le somptueux bâtiment abritant le siège de cette Institution internationale, à New York,  le ministre de l’Intégration Régionale et Francophonie, Didier Mazenga Mukanzu a assisté le Chef Félix Antoine Tshisekedi, au Panel du Haut niveau international,  organisé par l’Unicef, dans la Salle Nelson Mandela, au siège de l’Union Africaine, 47ème arrondissement, à Manhattan/New York.

Ces prestigieuses  assises avaient comme thème principal : « le financement de l’éducation et de la transformation en Afrique Centrale : défis et perspectives ». C’est le Chef de l’État Sénégalais, M. Macky Sall qui a assuré la présidence des travaux, en tant que président en exercice de l’Union Africaine UA. À l’instar de ses homologues du Ghana, Malawi, Tunisie…qui ont prononcé leurs messages avant son entrée dans la salle, M. Félix-Antoine Tshisekedi a prononcé un message clair qui s’est articulé sur son  ferme engagement à matérialiser  la transformation de l’éducation au plan régional, lequel engagement l’amène déjà à assumer sa bi-appartenance à porter son regard sur les deux Communautés Économiques Régionales dont il assure actuellement la présidence à savoir ; la CEEAC et la  SADC.

Il a souligné de prime abord qu’en Afrique Centrale, en dépit des améliorations observées sur ce secteur,  les taux de scolarisation restent en deçà de la moyenne continentale, d’où l’importance du Plan Indicatif Régional de Développement de la SADC (RISDP) 2020-2030. Selon lui,  en délimitant ses objectifs stratégiques, ce plan vise  à accroître l’accès à une éducation permanente de qualité, tournée vers le développement des compétences, de la science et de la technologie.

Le 1er Citoyen Congolais rappelle sans relâche qu’il est prévu un pilier dédié au développement de la coopération et de la mobilisation des ressources et le processus du financement de la transformation de l’éducation dans le plan sectoriel.

Il a fait savoir en outre que l’Afrique Centrale retient particulièrement son attention et il y sera difficile d’y  faire l’inventaire du passé et encore moins du présent. Ce chantier bien qu’important et décisif pour un avenir commun en Afrique, n’a été véritablement ouvert que cette année 2022. Les initiatives précédentes dans le secteur de l’éducation n’ont jamais été suivies de réalisation concrète sur le plan régional, a martelé Félix Tshisekedi sur un ton engagé. C’est ce qui fait que les États pris individuellement ont une longueur d’avance sur la Région.

Cette triste réalité pousse la RDC à organiser au mois de novembre 2022, les assises régionales sur l’éducation. L’objectif est d’aborder  profondément les questions épineuses sur la transformation de l’éducation dans l’espace CEEAC. Au terme de ces travaux, il sera possible de rendre autonomes les acteurs et les bénéficiaires des biens et services de  l’éducation par le développement d’une culture en matière de financement et d’autofinancement de projets éducatifs.  Et d’ajouter que ces mécanismes de financement et d’investissement sont d’autant plus nécessaires que même si l’on venait à exiger des États Membres plus d’efforts budgétaires, comme le suggérait déjà un rapport de la conférence des Ministres de l’éducation des États et Gouvernement de la Francophonie en 2019, les ressources internes seraient toujours  largement insuffisantes afin de couvrir les objectifs régionaux.

Félix Tshisekedi a conclu par élucider que l’opérationnalisation de ces mécanismes de financement et d’autofinancement de la transformation de l’éducation ne pourra se faire sans le concours technique et financier des partenaires au développement, au 1er rang : l’UNESCO,  l’UNICEF et toute autre Agence qui s’active, depuis un temps,  à améliorer le secteur éducatif en Afrique.

Après cette allocution pleine de percussions, Félix Tshisekedi a bénéficié d’une véritable salve d’applaudissements frénétiques de l’assistance. Avec son bras séculier, Me Didier Mazenga Mukanzu et autres membres du Gouvernement Sama Lukonde présents dans la salle, il s’est vite dirigé au Siège des Nations Unies pour livrer la teneur de son message qui défraie déjà et positivement la chronique.

À observer cette complicité franche,  dans les jours à venir, le peuple congolais vivra avec satisfecit, les fruits de la composition mesurée de ce Duo Félix Tshisekedi-Didier Mazenga, qui s’active à normaliser les choses et remettre sur les rails solides la diplomatie congolaise. Pour rappel, le Ministre de l’Intégration Régionale et Francophonie était assisté de son Directeur de Cabinet, le Dr Prof. Claver Lumana Pashi, son Conseiller Diplomatique, M. Jules Basubi et quelques experts du Cabinet.

Martin Kilabi Kapat, depuis New York/USA

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