
C’est dans l’objectif d’amener les régies financières et les services publics à s’approprier la politique Gouvernementale sur le développement des Zones Économiques Spéciales, pour ainsi promouvoir la transformation locale des ressources naturelles congolaises, que le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a animé ce mercredi à Kinshasa la matinée de sensibilisation des administrations et services publics.
C’était l’occasion pour lui de signifier aux Directeurs généraux et aux responsables des services publics de l’Etat que les aménageurs des Zones Économiques Spéciales et les investisseurs qui s’ y installent doivent désormais bénéficier réellement des avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers  comme le prévoit le décret du Premier ministre en matière des Zones Économiques Spéciales en RDC.
A Julien Paluku Kahongya de renchérir qu’en mettant en Å“uvre cette politique qui augure la diversification de l’économie du pays, l’Etat congolais ne perd pas, donc les responsables des régies financières sont appelés à  prendre des circulaires pour sensibiliser leurs administrations et services respectifs
« C’est un sens pédagogique que nous donnons à cet atelier qui est consacré à la sensibilisation sur la mise en œuvre des Zones économiques spéciales. Le chef de l’Etat tient à la diversité économique. Le modèle que le chef de l’Etat a choisi, c’est celui de densifier les Zones économiques spéciales à travers le pays. Mais cette question n’est pas tellement comprise au niveau du Gouvernement, des opérateurs et de la population. Voilà pourquoi on a voulu organiser cet atelier de sensibilisation pour d’abord parler du régime qui organise ces Zones économiques spéciales à travers le pays », a expliqué Julien Paluku.
Et d’ajouter qu’il faut que les gens comprendre que ce n’est pas quelque chose qui vient du ministre de l’Industrie, mais prévue par une loi de 2014. On a décliné tous les instruments juridiques qui ont été mis en place, partant de la loi, de la mise en place de l’Agence des Zones économiques spéciales, jusqu’au décret qui donne les avantages pour ceux qui travaillent dans la Zone économique spéciale.
Pour le ministre de l’Industrie, l’atelier visait à dire à l’opinion nationale et à tous les investisseurs étrangers et nationaux de saisir cette opportunité pour diversifier notre économie. Parce que nous souffrons de l’importation, alors que nous avons la possibilité de faire la même chose au pays.
« L’avantage dans les ZES est que ça va créer suffisamment d’emplois et des richesses. Nous allons cesser d’être un pays qui est le déversoir des produits qui viennent d’ailleurs. Mais un produit qui intègre l’espace de la ZLECAF. Voilà pourquoi cette journée est importante pour que les administrations fiscales congolaise, qu’il s’agisse de la DGDA, DGI et DGRAD qui collectent les impôts puissent savoir le niveau de leur implication pour que nous arrivions à réussir », insiste-t-il.
Présents à  cette matinée de sensibilisation, les représentants des entreprises SAPHIR CERAMICS spécialisée dans la fabrication des carreaux, de VARUN BEVERAGE pour la gamme Pepsi et UNIQUE PRODUCTION pour les médicaments qui consolident leur installation dans la zone Économique spéciale pilote de Maluku à l’Est de Kinshasa ont été félicités par le Chargé de Mission de l’Agence des Zones Économiques Spéciales (AZES), Augy Bolanda tout en plaidant pour le concours des administrations et services publics pour faire appliquer le cadre juridique et institutionnel des Zones Économiques Spéciales.
Signalons que l’expérience de la société ARISE spécialisée dans le développement des Zones Économiques Spéciales en Afrique a été partagée à  cette occasion par Romain Vangah et Daniel Kambo à  lui, parlé de son expérience au Nigeria, Kenya, Ghana qui est en train d’être être mise à contribution pour la Zone Économique spéciale de Musienene au Nord-Kivu.
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