
Cette performance est consécutive à différentes stratégies de promotion des opportunités d’investissement et de l’image positive du pays malgré les difficultés d’ordre sécuritaire à l’Est auxquelles le gouvernement fait face.
L’analyse de l’aperçu des projets agréés au Code des investissements de 2020 à 2022 renseigne que la période sous examen a vu l’agrément de 278 projets aux avantages du Code des Investissements. Il sied de relever que quand bien même les données de l’année 2022 son partielle, elle a enregistré 43% des projets agréés de la période avec un volume de décision d’investissement au mois d’octobre de 44% du total de la période représentant 4 054 255 906 USD.
Selon le document, cette performance est consécutive à différentes stratégies de promotion des opportunités d’investissement et de l’image positive du pays malgré les difficultés d’ordre sécuritaire à l’Est auxquelles le gouvernement fait face.
De l’analyse de la période, l’année 2019 détient le volume d’investissement le plus bas de la période, soit 1,05 milliard USD. Ce faible niveau se justifie par deux faits majeurs à savoir : L’observation, par les investisseurs, de l’évolution de l’environnement politique issu de la première passation civilisée du pouvoir dans le pays où il y a eu un Président de la République sortant et un autre entrant. Le début de la première vague du Coronavirus et ses conséquences.
L’année suivante a connu une embellie à la suite des différentes mesures mises en place pour résorber les effets de la crise liée à la Pandémie de Covid-19, notamment dans l’amélioration du climat des affaires, particulièrement dans le domaine des finances publiques avec la baisse ou la suppression de certaines taxe , celles-ci ont permis à ce volume de rebondir à 2,49 milliards en 2020, passer à 2,67 milliards en 2021 et culminer en début du dernier trimestre de l’année 2022 à 4,05 milliards de dollars américains .
En effet, alors que la croissance prévisionnelle était de 5,7%, le taux réel s’élève à 6,2% en 2021, surclassant celui de la sous-région d’Afrique Subsaharienne qui a enregistré un taux réel de 4,1% pour la même année. La contribution du secteur non-minier à ladite croissance est de 3,2% contre 3% du secteur minier, traduisant ainsi les efforts fournis par le gouvernement dans la diversification de l’économie du pays.
Leave a Comment