Défense nationale : Les 5 questions d’André-Alain Atundu à Christian Tshiwewe

A la tête désormais du Bureau d’Etudes Stratégiques (B.E.S.T.), l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo pense que la nomination d’un nouveau Chef d’Etat-major des FARDC ne saurait être un simple acte d’administration, une banale passation d’étendard et passer inaperçue. Elle devrait avoir pour ambition et objectif, de donner une tournure décisive dans la guerre contre le groupe terroriste M23 et les autres groupes armés : Chasser les terroristes occupant Bunagana et les repousser dans leurs retranchements au-delà de nos frontières, à défaut de les écraser.

A l’en croire, le commandement des FARDC récemment nommé devrait, avant de donner une autre impulsion, répondre à quelques questions essentielles dans la conduite de la guerre et dont les réponses constituent autant de défis pour le nouveau commandement des FARDC, porté par le Général Tshiwewe. Il s’agit du questionnement suivant : Les FARDC ont-elles l’armement nécessaire et l’équipement adéquat pour assurer l’intégrité territoriale et la sécurité des populations ? La doctrine militaire est-elle conforme à la mission et à la vocation des FARDC ? Quelle est l’efficacité des services de renseignement du point de vue de prévention et de proactivité ? Le commandement de l’armée dispose-t-il d’un personnel qualifié, aguerri et de qualité ? N’est-il pas nécessaire, par principe de précaution et de prévention, de créer une composante CYBER au sein des FARDC.

Ces questions hautement stratégiques, dit-il,  devraient trouver des réponses appropriées dans le cadre d’un think tank institutionnel comprenant les membres du Gouvernement de l’Etat-Major et du CNS. L’objectif de ce think tank n’est pas tant de mener une réflexion profonde et fondamentale sur la défense nationale, que de produire et d’activer des mesures pratiques dans la conduite de la guerre aux fins de la victoire définitive.

Leave a Comment

Visit Us On FacebookVisit Us On LinkedinVisit Us On InstagramVisit Us On Youtube