
Cela fait 7 ans et 6 mois qu’il n’y a pas eu de nouvelle mise en place à la DGRAD. Cette fois-ci est la bonne, car le ministre des Finances a effectué une nouvelle mise en place, qui tient compte de la décentralisation adoptée comme mode de gestion en Rdc. Après la remise et reprise le 15 juillet dernier, le moment était venu pour le Directeur général de la DGRAD de donner des orientations aux promus qui ont signé des actes d’engagement pour se placer dans la dynamique de la mobilisation accrue des recettes.
Si des cadres de la DGRAD ont été promus au grade supérieur, certaines provinces issues du démembrement se sont dotées des directions provinciales. C’est le cas de l’Ituri, le Haut-Uélé, le Lualaba et le Tanganyika. Tous ces hauts cadres étaient réunis ce matin autour du Directeur général Jean-Parfait Ntabala, qui leur a donné des orientations utiles pour la réussite de leur mandat, avant de leur demander de s’engager dans la mobilisation accrue des recettes.
« Ça fait longtemps qu’il n’y a pas eu de mise en place à la DGRAD », a reconnu le n°1 de la DGRAD, avant de préciser que cela fait exactement 7 ans et 6 mois qu’a eu lieu l’ancienne mise en place du ministre des Finances concernant les directeurs de la DGRAD aussi bien au niveau de la Direction générale, qu’au niveau directions urbaines et provinciales », indique-t-il. Sur quelle base s’est faite cette nouvelle mise en place ? On a nommé des personnes es qualité conformément au statut de personnel de carrière des services publics de l’Etat. Il y a des chefs de division qui sont devenus des directeurs dans certaines directions, etc.
Concernant les défis qui attendent ces nouvelles directions provinciales, Jean-Parfait Ntabala, dans une interview accordée à la presse, a indiqué que les défis sont nombreux. « Il y a en qui sont contenus dans le contrat de performance qu’on a signé avec le ministre des Finances en janvier 2022 qui concernent la mobilisation des recettes non fiscales à la hauteur de 2.935 milliards. Chacune de ces provinces, au regard de ce contrat, a des nouvelles assignations qui doivent être réalisées d’ici le mois de décembre », souligne-t-il.
A l’en croire, ils ont signé des contrats de performances pour que ces minima soient réalisés. Ce premier défis comprend plusieurs autres, notamment l’installation de la nouvelle direction, l’encadrement du personnel comme direction parce qu’il s’agissait des ressorts à distance de la direction provinciale, des interlocuteurs avec les autorités de ces nouvelles provinces, … Un autre défi, c’est d’être également à la hauteur d’une province et d’avoir comme interlocuteur le Gouverneur. Au-delà  de cet encadrement et de ces défis majeurs, il y a d’autres défis qui sont liés à l’encadrement du personnel. Enfin, tous doivent participer à la mobilisation des recettes.
Au 1er semestre 2022, la DGRAD a non seulement réalisé ses assignations, elles a même dépassé pour atteindre les 116%. Mais quel est le secret ? A cette question, le Directeur général de la DGRAD a expliqué qu’il n’y a pas de secret. « Ces assignations qui ont été communiquées à la DGRAD par le Gouvernement sur proposition de l’Assemblée nationale, sont parties principalement des faits ou potentiels qui ont été remarqués au sein des différentes administrations. Le service mobilisateur des recettes a pris le soin de mobiliser tous les agents pour que chacun participe à cette mobilisation, que chacun puisse dire qu’il y a un devoir de rédévabilité », indique Jean-Parfait Ntabala, qui pense qu’il ne suffit pas d’avoir un salaire, mais celui-ci doit être prouvé par la réalisation qui a été faite. Sinon, tout le monde participe à cette mobilisation des recettes.
Leave a Comment