« Disposer, dans le budget 2023, des ressources suffisantes pour le financement des projets à impact rapide » (C. Mboso)

Christophe Mboso a expliqué qu’avant l’ouverture de la présente Session, il a eu le privilège d’échanger avec les Honorables Députés nationaux après leur retour des vacances parlementaires. Dans cet élan, il a également eu des discussions fructueuses avec plusieurs groupes représentatifs de différentes catégories de la population congolaise.

Il ressort des échanges avec les milieux économiques que l’état actuel de l’économie est le résultat de sa configuration marquée par la dépendance accrue vis-à-vis de l’extérieur, sa diversification très limitée, et son ouverture basée sur la demande extérieure en matières premières et en offre des produits de première nécessité.

En effet, soutenue particulièrement par le secteur minier, la croissance économique de la République Démocratique du Congo, qui est restée fragile et non inclusive, ne permet pas dans les conditions actuelles un développement économique et social de nos citoyens dans la durée en raison de la nature extravertie des investissements engagés depuis des décennies.

En outre, l’insuffisance ou la faible qualité des infrastructures, notamment des transports, de l’électricité et les nouvelles technologies de l’information et de la communication, pour soutenir et accompagner l’activité de production, ne permet pas de fournir au secteur privé les conditions idoines de leur croissance et de leur compétitivité et entraine une augmentation des coûts des facteurs de production.

Au-delà de la mobilisation des ressources prévues dans la loi de finances de l’exercice 2023 et des opportunités qu’offrent les sources de financements innovants, il exhorte le Gouvernement à continuer à poursuivre la politique de la diversification de l’économie nationale en s’appuyant sur les secteurs porteurs de croissance, notamment la relance du secteur agricole, la réhabilitation continue des infrastructures de base et des routes de desserte agricole ainsi que l’électrification rurale.

Dans le même ordre d’idées, il réitère l’appel lancé au Gouvernement d’adopter et de mettre en oeuvre un plan de relance du secteur de l’agriculture, assorti d’un plan d’investissement conséquent sur les cinq prochaines années et de rendre opérationnel le Fonds national de développement agricole institué par la Loi n°11/022 du 24 décembre 2011 portant principes fondamentaux relatifs à l’agriculture en vue de soutenir et d’encourager les investissements publics et privés dans ce secteur.

Dans la même perspective, il exhorte le Gouvernement à prévoir, dans le projet de loi de finances de l’exercice 2023, des ressources suffisantes pour le financement des projets à impact rapide sur la production intérieure des denrées alimentaires de consommation courante et des appuis budgétaires aux structures nationales de recherche agronomique.

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