Dr Mireille Bongwa : « C’est très dangereux de pratiquer du sport sans être suivi par un médecin »

Le Dr Mireille Bongwa est chef de service de la santé et de la promotion du sportif au Centre national de médecine du sport. Elle s’est confiée à nos fins limiers pour promouvoir la santé sportive. Médecin de sport spécialisé, femme politique et leader dans diverses associations dont elle est membre, elle est arrivée au CNMS en 2011.  

La médecine du sport est une branche indispensable pour la pratique du sport. Voilà pourquoi le CNMS a créé ce département, pour faire connaitre et vulgariser la médecine du sport et son importance. Aux dires du Dr Mireille, » cette partie de la médecine du sport « prend en charge la promotion et la prévention de la santé du sportif tant professionnel que loisir… Actuellement, je m’occupe de l’aspect sport loisir.  Nous savons que prendre la décision de pratiquer du sport de loisir sans consulter un médecin peut devenir fatal pour les pratiquants des sports de loisir. Il est vrai que le sport prévient la survenue de certaines maladies, mais lorsque le pratiquant ne respecte pas les normes, il peut provoquer des problèmes évitables.

Mais quelles seraient donc les normes exigées pour la pratique du sport en général et du sport de loisir en particulier ? Le Dr Mireille Bongwa précise :  » tout commence par le contrôle médical. Le CNMS prévoit un cursus élaboré comme dans tous les centres médicosportifs du monde. Le pratiquant du sport est avant tout identifié, interrogé. Il passera aux signes vitaux, afin que les premiers éléments personnels soient découverts. Lesquels éléments détermineront ce que sera la suite des examens… C’est cela la norme… Par conséquent, c’est très dangereux de pratiquer du sport sans être suivi par un médecin… cette norme est aussi indispensable pour tous ceux qui pratiquent des activités physiques en tant que professionnels ou même amateur. Il faut à tout prix prévenir les éventuels cas de morts subites.

Comment atteindre un public éparpillé ? C’est facile, dit Dr Mireille : » Nous descendons sur terrain pour rencontrer les concernés. Ils sont dans les entreprises parce que dans pratiquement toutes les entreprises, il y a un département de sport. Ils sont marcheurs, pratiquant de gymnastique en salle, les footballeurs du dimanche… nous leur parlons du bien fait du contrôle médical avant, pendant et après la pratique du sport. Puis qu’il existe des exercices spécifiques en fonction des différents états chez les pratiquant de sport de loisir. »

Il faut noter que le service de prévention et de promotion de la santé du sportif est né au centre national de médecine du sport depuis 2016. A ce jour, l’évolution de la promotion de la santé du sportif est insensible puisque les concernés font fi malgré les dangers leurs énoncé.

Ambitieuse et visionnaire de l’avenir, le Dr Mireille est présente sur le terrain politique comme vice-présidente de la Ligue des femmes d’un  parti politique. Elle est encadreur des jeunes filles au département des femmes dans l’église où elle confesse sa fois. Elle soutient fermement ce qui suit : « je soutiens fermement la femme. Que cette dernière sache ce qu’elle est. J’aime la politique et je peux combiner les deux secteurs. » Et d’ajouter : le Centre national de médecine du sport devrait, au moins une fois, être géré par une femme. Et quant à ce, je suis persuadée que les choses vont manifestement changer.

Hana Kel

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