En levant le moratoire « Le gouvernement assume au contraire ses prérogatives du protecteur du patrimoine naturel national »

L’adoption par le Conseil des ministres de dix mesures urgentes préconisées par Eve Bazaïba pour une gestion durable des ressources naturelles, loin de céder à la cupidité des entreprises désireuses de saccager la forêt, leur ouvrant un nouveau boulevard menant tout droit au bradage, le gouvernement assume au contraire ses prérogatives du protecteur du patrimoine naturel national . Il reprend sa main mise sur la gestion de la forêt congolaise qui représente 60% des forets africaines. « La forêt du bassin du Congo abrite des millions de personnes et une des biodiversités les plus importantes au monde. La protection des forêts tropicales est un impératif des droits de l’Homme et de l’Environnement, ainsi qu’une priorité en matière de santé : le maintien des dernières forêts tropicales peut aider à prévenir les pandémies », ne cessent de rappeler les organisations internationales de la protection de la nature, et le but principale de la gouvernance est l’amélioration des conditions de vie de la population.

Toutefois, le gouffre abyssal séparant les potentialités naturelles de la RDC et l’extrême pauvreté de ses habitants ne devait que pousser le gouvernement à s’assumer. Le Congolais lambda attend impatiemment les dividendes des patrimoines nationaux, particulièrement ses énormes richesses forestières. Il est criminel de voir les enfants congolais étudier à même le sol dans le pays pendant que des millions de grumes brutes traversent frauduleusement tous les jours les frontières nationales au détriment du trésor public. « Si vous observer dans notre pays, dans toutes les portes de sortie de la RDC, des grumes et des grumes y sont en train d’être exporté. Nous avons fait une investigation rapide, de juin 2017 à juin 2020, autant de grumes exporter en brut seule 16% de moyens financiers ont été rentré dans le trésor public 84% autres se volatilisés dans la nature. Un gouvernement responsable ne pouvait que prendre des mesures que nous avions prises actuellement », assume au nom du gouvernement la VPM –EDD, Eve Bazaïba Masudi.  Ainsi donc, la mesure visant à lever l’interdiction des nouvelles concessions d’exploitation forestière dans la deuxième plus grande forêt tropicale du monde, loin de mettre en péril les communautés locales et exacerber les crises climatiques et de biodiversité,  le gouvernement amorce plutôt un nouveau virage dans la bonne gouvernance. « Le moratoire a démontré ses limites et là nous allons aller dans des mesures contraignantes justement pour la bonne gestion de ces forêts », a affirmé la VPM –EDD, Eve Bazaïba Masudi.

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