
30 juin 1960-30 juin 2021, cela fait 61 ans jour pour jour depuis que la République Démocratique du Congo a accédé à la souveraineté nationale. Un héritage légué par nos héros nationaux au prix du sacrifice suprême.
C’est le jour choisi par une délégation importante des membres du gouvernement conduite par le Premier ministre, Michel Sama Lukonde et le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur , Sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Me Daniel Aselo Okito Wa Koy pour honorer deux pères de l’indépendance de la Rdc, à savoir Joseph Kasa-Vubu et Patrice Émeri Lumumba.
D’abord le rond rond-point « Kimpwanza » en Kikongo, entendez par là « Indépendance » en français. Ici, le Premier ministre a déposé au nom de son gouvernement, la gerbe de fleurs devant la statue du tout premier président de la RDC, Joseph Kasavubu créé héros national sous Félix Tshisekedi. Même exercice effectué par le patron de l’Intérieur, Daniel Oselo. Deuxième étape, celle de la visite de la statue de Patrice Émeri Lumumba à Limete/Échangeur. Là encore, les deux personnalités se sont inclinées devant la mémoire du héros national, le tout premier, Premier ministre de la RDC. C’était juste avant de se rendre à la cathédrale Notre Dame du Congo où une messe a été dite à l’occasion. Plusieurs membres du gouvernement y ont pris part aux côtés de Sama Lukonde et Daniel Aselo Okito, mais aussi des députés et sénateurs, sans oublier le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila.
Dans son homélie, l’évêque s’est appuyé sur le livre de Paul aux Corinthiens au chapitre 3 verset 6 à 8 pour soulever une interrogation : Qu’avons-nous fait pour notre pays depuis notre accession à l’indépendance ? Question qui ne trouve pas bonne réponse pour bien satisfaire le peuple. Il s’est réjoui par contre du geste du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, qui a accepté d’aller compatir avec nos frères de l’Est pendant ce moment difficile. Insistant ainsi sur l’unité pour rétablir l’héritage légué par nos héros.
S’agissant justement de l’héritage, la violence policières n’en devrait guère faire partie, a dit le patron de la sécurité nationale.
Sous le régime passé, la violence policière ayant fait plusieurs victimes, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur s’est dit déterminé à finir avec ces pratiques. C’est ainsi que Daniel Aselo a bouclé sa journée en visitant avec le ministre de la Justice la résidence de feue Marie Biangani, tuée à bout portant dans sa parcelle située dans la commune de Kasavubu par un policier lors des manifestations pacifiques appelées par l’Udps en 2005.
« Son histoire est intimement liée avec l’actuel Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Lors de cette manifestation en 2005, Mme Marie Biangani a été victime de la violence policière, tirée à balle réelle sur la poitrine et les jambes, trois balles au total juste parce qu’elle a protégé Félix Tshisekedi qui avait pris refuge dans sa maison. Notre Président de la République, en le gardant dans sa chambre et refusant de le livrer aux policiers qui tenaient absolument à l’arrêter », a expliqué Me Daniel Aselo.
Le patron de la sécurité nationale promet d’être intraitable vis-à-vis de la violence policière comme il en a d’ailleurs inscrit dans son programme.
Après le récit tragique de la fille de la victime détaillant la scène macabre de l’assassinat de sa mère qui demeure encore une plaie dans le chef de chaque membre de la famille, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières qui s’était fait accompagné du ministre de la Justice a promis justice. Par la même occasion, il a annoncé le soutien du gouvernement congolais non seulement pour le cas Marie Biangani, mais aussi toutes les victimes du genre.
Voilà pourquoi, le Président de la République, Félix Tshisekedi a instruit le Premier ministre pour la création d’un fond pour indemniser les victimes de ces genres des violences. Le Premier ministre, lui-même le Vice-Premier ministre et le ministre de la Justice devront faire tout pour canaliser ces fonds jusqu’aux victimes.
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