
Il y a grogne et malaise au sein de la société Congo Airways. Les agents sont montés au créneau. Ils s’insurgent contre leur Directeur général ad intérim, M. Pascal Kasongo, actuellement en prison pour détournement présumé. Selon une source interne, les agents de cette entreprise aérienne de l’État se réjouissent du fait que leur Dg a.i soit dos au mur.
Et ils désapprouvent les commentaires écÅ“urants que ce dernier a proférés à l’encontre de son ancienne équipe. D’autant que, estiment-ils, M. Kasongo a toujours dirigé cette entreprise en tant que dictateur, qui punissait tous ceux qui avaient une opinion différente de la sienne. « Et ce n’est un secret pour personne », signale la source.
« Jugeant que les employés de Congo Airways étaient incompétents, il a décidé de s’entourer de ses amis de Belgique et d’Europe, en tant que conseillers spéciaux, leur donnant un pouvoir illégal sur les agents de Congo Airways. Pascal Kasongo, a pris des mauvaise décisions l’une après l’autre, ne consultant que son cercle d’amis et ne tenant pas compte de l’apport de son équipe de direction », note-t-on dans une correspondance nous parvenue.
Selon la même source, les agents de Congo Airways dénoncent aussi que leur Dg a.i a organisé plusieurs réunions pour la prise des grandes décisions, sans que son équipe de direction ne soit impliquée. Cependant, soulignent-ils, M. Pascal Kasongo, a plutôt associé ses consultants extérieurs.
« Il ne fallut pas longtemps avant que les employés de Congo Airways commencent à voir que le comité n’était pas impliqué dans de nombreuses réunions de prise de décision pour l’entreprise. Souvent, les employés ont appris ces décisions dans les couloirs », renseigne la même source.
Les agents de Congo Airways fustigent que le Dg a.i Pascal Kasongo et ses consultants extérieurs ont veillé à garder discrètement entre eux les documents financiers de l’entreprise, craignant que leurs malversations ne soient révélées. « Lors de sa récente déposition en prison, il a admis avoir détourné des fonds de l’entreprise à des fins personnelles. Nous attendons toujours qu’il soit suspendu de ses responsabilités de DG. Nous ne pouvons pas comprendre comment quelqu’un qui a reconnu avoir volé de l’argent à l’entreprise a encore un emploi en cette période d’état de droit instauré par le Chef de l’État », ont-t-ils déclaré dans leur correspondance.
Lepetit Baende
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