
A l’occasion de la 77ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, Félix Tshisekedi a saisi cette opportunité pour apporter de la lumière sur le volet environnemental de l’Appel d’offre lancé le 28 juillet dernier par la RDC pour l’exploration de ses 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers, appel qui semble faire inutilement polémique sur la place publique internationale.
À ce sujet, il convient de rappeler qu’aucun instrument juridique international pertinent ratifié par la RDC ne lui interdit d’exploiter ses ressources naturelles pour cause de protection de l’environnement ou par crainte de l’aggravation du réchauffement de la planète. Ensuite, l’Accord de Paris de 2015 reconnait aux pays en développement le droit d’émettre le C02 pour le développement, mais en prenant des précautions pour le climat mondial à travers leurs contributions déterminées à l’échelle nationale (CDN).
Ainsi, le Gouvernement de la RDC s’est fixé comme objectif d’exploiter, dans le respect des normes environnementales, les ressources naturelles du pays et de les transformer localement pour leur donner de la valeur ajoutée et booster l’économie nationale, notamment par la création des richesses liquides et des emplois afin d’améliorer les conditions de vie des populations congolaises.
Des stratégies et mesures adéquates ont été adoptées et prises pour éviter les impacts négatifs sur l’environnement. Elles prévoient à l’instar d’autres pays d’Afrique et d’Europe qui ont relevé ce défi, l’exercice des contrôles gouvernementaux efficaces. Il est question pour la RDC d’atteindre ses objectifs économiques et sociaux en préservant ses forêts et en continuant de demeurer le pays solution pour la lutte contre le réchauffement climatique. Mon pays reste ouvert à la coopération avec tout partenaire disposé à l’aider à atteindre ses objectifs.
Sur le plan économique, le pari à gagner est celui de donner les chances de redressement aux économies des pays affaiblies par les effets collatéraux des changements climatiques et du corona virus afin de promouvoir une croissance économique mondiale équilibrée et de stopper l’aggravation de la pauvreté dans les pays en développement.
« Nous ne pouvons pas relever ce défi sans des efforts internes de bonne gouvernance au niveau national, ni investissements productifs des richesses, ni transfert réel des ressources financières suffisantes à ceux qui en ont besoin », pense-t-il.
C’est pourquoi, la RDC plaide pour la concrétisation de la proposition de cession par les pays riches d’un pourcentage de leurs droits de tirage spéciaux au Fonds Monétaires International aux pays les moins nantis, faite par la Conférence de Paris sur la relance des économies post-Covid-19 du mois de mai 2021 et appuyée par un engagement ferme du Sommet du G20 d’octobre de la même année à Rome. En tout cas, toute facilité d’accès aux ressources additionnelles en faveur des pays éprouvés par les changements climatiques et la Covid-19 sera la bienvenue.
De même, l’allègement du fardeau de la dette des pays à faibles revenus devra demeurer une préoccupation permanente qu’il convient d’intégrer dans une approche globale de solidarité internationale.
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