Grâce au dynamisme de l’ambassadeur Rachid Agassim : Le Royaume du Maroc prêt à accueillir 160 boursiers congolais (*)

« Il faut rendre à votre pays au moins le minimum de ce que vous avez reçu de lui. Votre pays attend beaucoup de vous ». C’est la substance du message d’encouragement que l’ambassadeur du Maroc à Kinshasa, Rachid Agassim, a adressé aux étudiants bénéficiaires des bourses de ce pays au cours de la cérémonie de leur présentation hier mercredi 14 septembre au siège de cette ambassade.

Le diplomate marocain a présenté d’abord un bref état des lieux de la coopération entre la République démocratique du Congo et le Royaume du Maroc. Ce sont des relations, a-t-il précisé, par excellence, exemplaires, bien solides basées notamment sur des secteurs porteurs. Parmi ces secteurs, c’est l’éducation, la formation. Et pour Rachid Agassim, ce qui compte, c’est investir dans l’homme.

« Nous avons la responsabilité de former des futures générations, parce que les richesses d’un pays, ce n’est pas le gaz, le pétrole, le cobalt, mais le potentiel humain », a déclaré le diplomate chérifien.

Par ailleurs, il a mis en exergue les efforts fournis par son pays dans l’octroi des bourses aux étudiants congolais, en particulier, depuis qu’il est en poste à Kinshasa, République démocratique du Congo. Le quota de bourses en RDC était de 45, mais aujourd’hui, le nombre est passé à 160. Il a été pratiquement plus que triplé.

En plus de 160 bourses toutes disciplines confondues, il y a des bourses professionnelles et 10 bourses offertes dans le cadre de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi.

Il n’y a que trois pays étrangers qui ont adhéré à cette contribution de bourses à la Fondation Denise Nyakeru : le Maroc (10), la France (10) et les Etats-Unis (5).

Il a expliqué que ce n’est pas le fait que son pays soit riche, mais c’est parce qu’il applique le principe de partage.

A la vingtaine de boursiers qui représentaient les 160 bénéficiaires des bourses du Royaume du Maroc, son ambassadeur  a prononcé quelques mots d’encouragements en guise de conseils pour les préparer à cette nouvelle vie étrangère. Il leur a présenté les énormes potentialités qu’offre son pays à tout étudiant désireux d’y poursuivre ses études.

«  Vous êtes choisis pour aller poursuivre vos études au Maroc qui est un pays africain. Donc, vous n’allez pas vous sentir dépaysés. Le Royaume du Maroc a instauré une nouvelle politique migratoire », a-t-il fait savoir, précisant que cette politique consiste à intégrer tout migrant dans la société marocaine où ils peuvent étudier, se faire se soigner, même travailler. Donc, tous ceux qui ont choisi d’habiter au Maroc peuvent envoyer leurs enfants à l’école, les faire soigner. Pour le Maroc, l’éducation et la santé occupent une place de choix.

La politique migratoire du Maroc n’est pas discriminatoire. Ainsi peut-on y trouver toutes sortes de nationalités : sénégalaise, malienne, voire syrienne…

Par ailleurs, il a rassuré les futurs étudiants congolais au Maroc de trouver tout sur les marchés locaux, et qu’il y a tout au Maroc dont la qualité de vie est incontestablement très bonne. Aussi les a-t-il encouragés de profiter de l’environnement du Maroc pour accomplir leur mission car, a-t-il précisé, les études c’est aussi une mission.

Rachid Agassim les a également préparés aux conditions d’accueil et de restauration qu’ils verront sur place, mais surtout les conditions de voyage qui seront assurées par le Royal Air Maroc.

A ce sujet, son Directeur régional pour la RDC, Mohamed Babou, a été également très rassurant. Pour lui, « Aller étudier au Maroc, c’est une nouvelle aventure qui s’ouvre devant vous tous et qu’il faut profiter pleinement de cette aventure, surtout qu’il y a un cadre qui va vous accueillir et qui vous ferez un vol direct qui relie Kinshasa à Casablanca. Vous n’avez que six heures pour relier les deux villes. Royal Air Maroc est fier d’accompagner la coopération RDC-Maroc. S’il y a une promesse à vous faire, c’est qu’on  fera tout le nécessaire pour vous offrir des billets d’avion en direct au prix compétitif ».

(*) Le titre est de L’Avenir et le texte est de Forum des As (Kléber Kungu)