
La population est appelée à garder la même habitude de lavage des mains pour lutter contre les maladies des mains sales, notamment la diarrhée, Thiphoide et choléra. Cet appel est de Mapendano Bally, chef de bureau de la division provinciale de la Santé de Goma, à l’occasion de la journée mondiale de l’hygiène des mains, célébrée chaque 5 mai de l’année.
« Que les gens continuent avec cette pratique, aux prestataires des soins, aux membres des communautés, pour rester avec la santé saine, les lavages c’est liées à la vie ça doit être une habitude », dit-il.
Alors que la population semble encore ignorer cette pratique que les pandémies de Covid-19 et Ebola ont renforcé pendant la période de la résurgence de ces maladies dans la province du Nord-Kivu, le docteur Mapendano Bally estime que l’hygiène des mains ne correspond pas seulement aux épidémies, mais c’est une coutume de la vie de tous les jours, et cela ne doit pas se faire dans une contrainte.
Parce que l’hygiène des mains se fait qu’avec de l’eau en permanence, cela est parfois difficile pour plusieurs personnes par manque d’eau potable, la carence en eau est un casse-tête. Face à cette situation, le Docteur Bally recommande au gouvernement de mettre à la disposition de l’eau potable afin la population puisse s’en procurer pour la bonne hygiène des mains.
« Le gouvernement doit mettre à la disposition de la population de l’eau potable et disponible puisque ça sauve des vies humaines. On peut adopter une bonne hygiène dans une carence d’eau, » indique-t-il.
A l’occasion de la Journée mondiale de l’hygiène des mains célébrée chaque année le 5 mai à l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’hygiène des mains est une mesure de santé publique, elle fait partie des premiers gestes recommandés et rappelés par l’OMS dès le début des pandémies Covid-19 et Ebola.
Gloire Balolage/Goma
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