
A la clôture du séminaire de formation pour arbitres et entraineurs qu’il a animé avec brio du 7 au 9 décembre 2022 à Kinshasa en compagnie de l’expert égyptien Kalhed Anwer Aly, M. Babakar Ngom, expert sénégalais, responsable de la commission d’arbitrage de l’Union Africaine de Judo, a eu des mots justes pour éclairer la lanterne des participants sur ce que doit être un arbitre et ce qu’il doit faire.
Partant de sa propre expérience de 32 ans dans l’arbitrage, il a conseillé que c’était bien de commencer cette pratique dans un club comme ce fut pour son cas. Concernant la qualité de l’arbitre, pour M. Ngom, l’arbitre doit connaître le règlement et l’appliquer dans une compétition. L’arbitre doit avoir une gestion optimale du combat. Et il doit être en mesure de relever le niveau du combat. L’arbitre est le garant de la qualité du combat, maître du jeu. L’arbitre doit continuer à accroître ses connaissances.
Pour monsieur Ngom, l’arbitrage est une profession très valorisante. L’arbitre doit avoir beaucoup des qualités physiques, mentales et techniques de judo.
Par ailleurs, pour M. Ngom, l’arbitre doit veiller sur :
La gestion de stress
Pour lui, l’accumulation des gestes incorrectes montre que l’arbitre manque l’assurance. Raison pour laquelle Il invite l’arbitre de travailler sur les gestes qu’il fait.
Communication gestuelle entre l’arbitre, athlète et coach
Les gestes doivent être clairs. L’arbitre de travailler sur le gestuel et éviter d’avoir l’habitude de rectifier à tout moment.
Le déplacement de l’arbitre sur le tatami est aussi important
L’arbitre doit se placer au bon endroit et être vigilant.
Savoir prévenir et gérer les tensions
Il ne peut y avoir antagonisme entre l’arbitre et l’entraineur. Il n’y a pas de frontière entre l’arbitre et le coach. Les deux doivent éviter de conflit. Mais l’arbitre doit démontrer qu’il est capable de sanctionner quand il le faut.
Et M. Ngom a exprimé et extérioriser ce qu’il ressentait au fond de son cœur. Il a déclaré haut et fort : ‘’ L’expert Kalhed Anwer a bien préparé cette première édition du séminaire en Afrique Centrale. Nous avons planté aujourd’hui les germes d’un judo moderne’’.
Antoine Bolia
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