
Les nationalistes congolais, à l’instar de Patrice Emery Lumumba, Mzée Laurent Kabila, Félix-Antoine Tshisekedi, … seront toujours mal vus par ceux-là qui envient les ressources naturelles de la Rdc. La posture que prend la Rdc via son président de la République sur le plan international, ne pouvait que lui attirer des ennuis. Si la Rdc est parvenue à déconstruire le discours mensonger de Paul Kagame, consistant à justifier l’insécurité au Rwanda par la présence des FDLR, Kinshasa a démontré que ceux-ci n’ont jamais causé de moindre trouble au pays de mille collines. C’est cette prouesse diplomatique qui fait que Tshisekedi devienne l’homme à abattre. D’où, tous les moyens sont mis en jeu pour notamment laisser la Rdc dans la position inconfortable de pays riche, mais avec une population très pauvre. L’acquisition par ces espions d’un important patrimoine foncier dans le périmètre de l’aéroport international de N’Djili et de la base militaire de Kibomango a laissé entrevoir la préparation d’un plan machiavélique similaire à celui qui a été à la base de l’assassinat de Juvénal Habyarimana et de son homologue burundais, Cyprien Ndadaye. Les assassinats et les tueries sont les modes utilisés par Kagame pour se débarrasser des opposants et d’autres personnes devenues gênantes. Mais devant un peuple tout aussi déterminé à sortir le pays du gouffre et un chef de l’Etat soucieux du bien-être de la population, Dieu n’autorisera pas cette entreprise criminelle de se matérialiser. Kinshasa n’est pas Kigali !Â
Un cas d’espionnage des services rwandais opérant à Kinshasa détecté et démantelé par les services de sécurité qui ont fait un joli coup de filet à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo depuis quelques mois. Leurs identités ont été officiellement dévoilées par le vice-ministre de l’Intérieur assisté des porte-paroles de l’Armée et de la Police au cours d’un briefing diffusée ce mardi 27 décembre 2022 sur les antennes de la Télévision nationale.
En effet, deux espions rwandais dont l’un est un élément du Rwandan Defense Force (RDF) agissaient sous la couverture d’une ONG de développement dénommée « African Health Development Organization » (AHDO) sont tombés dans le filet des services de sécurité congolais avec deux de leurs complices.
Ces espions avaient non seulement infiltré quelques officiers des FARDC, mais aussi des personnalités politiques de grande envergure ainsi que des opérateurs économiques et membres de la Société civile.
Le téléphone crypté du militaire rwandais, après exploitation par les enquêteurs, a révélé que ce dernier a eu accès aux différents sites stratégiques de la capitale et ce, en complicité avec certains officiers généraux et supérieurs des FARDC.
D’autres espions sont recherchés d’autant plus que l’ONG sus-évoquée avait ouvert des antennes dans les provinces du Kwango, Kwilu, Kasaï, Nord-Kivu et Sud-Kivu. Ils finiront par être rattrapés.
 L’acquisition, par ces espions, d’un important patrimoine foncier dans le périmètre de l’aéroport international de N’Djili et de la base militaire de Kibomango a laissé entrevoir la préparation d’un plan machiavélique similaire à celui qui a été à la base de l’assassinat de Juvénal Habyarimana et de son homologue burundais.
Les investigations se poursuivent sur base des pistes et d’éléments de preuves fournis par ceux qui sont appréhendés.
Les Services de sécurité de la République Démocratique du Congo rassurent la population qu’ils sont à pied d’œuvre pour démanteler ce réseau des criminels et mettre hors d’état de nuire tous les complices, aussi bien civiles que militaires.
Qui sont-ils ?
D’après la présentation faite par le Porte-parole des FARDC, le Général Sylvain Ekenge, il s’agit respectivement de :
- M. Nshimiyimana Biseruka Juvénal (Né en 1964, Rwandais et Marié). L’espionnage, abus de confiance, Incitation des militaires et Corruption sont les griefs mis à sa charge.
- M. Murokore Mushabe Moses (33 ans, Rwandais). Les photos saisies dans son ordinateur le montrent en tenues militaires RDF avec ses collègues. L’Espionnage est le grief mis à sa charge.
- M. Nganji Nsengiyumwa Remy alias Djuma (42 ans, présumé Congolais). Il manipule plusieurs nationalités dont celle de la RDC sous prétexte qu’il est de la tribu Hunde, alors qu’il ne parle ni sa langue maternelle encore moins le Swahili sauf le Kinyarwanda. Il dit être né à Goma, alors que le CV saisi dans ses effets indique qu’il est né à Uvira pendant qu’il dispose d’une carte des réfugiés burundais en Ouganda. Il lui est reproché l’espionnage.
- Colonel Mugisha Ruyumbu Santos (42 ans, militaire Congolais). Trahison et violation de consigne sont les griefs lui reprochés.
Conclusion
Il y a lieu de conclure que des espions rwandais opérant en République Démocratique du Congo y compris de manière irrégulière, usant des méthodes illégales et œuvrant avec des complices congolais ont été appréhendés à Kinshasa par les services de sécurité Congolais qui poursuivent leurs investigations en vue d’en tirer les conséquences qui s’imposent.
A ce stade, le Gouvernement a tenu à s’acquitter de son obligation de redevabilité pour tenir informé le peuple au sujet de cet espionnage assis sur une infiltration rwandaise au sein de l’appareil étatique Congolais.
Il tient à rassurer le peuple Congolais que tous les services de sécurité demeurent en alerte maximale afin de poursuivre, sans relâche, le travail de démantèlement de tous ces réseaux des criminels rwandais qui travaillent visiblement pour insécuriser la RDC et déstabiliser ses Institutions démocratiques.
Le vice-ministre de l’Intérieur a réitéré l’appel à la vigilance et la défense de la patrie lancé aux congolais par le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour soutenir les efforts en cours des Forces de sécurité en cette période d’agression de notre pays par le Rwanda sous la casquette du M23.
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