Kinshasa : des mèches et plastiques polluent l’environnement

« Où  finissent les mèches des cheveux que portent plusieurs femmes de Kinshasa ? », s’interroge une opinion. Ces mèches et autres déchets plastiques remplissent plusieurs rivières à Kinshasa, tente de répondre cette même opinion, avant d’indiquer que cela a des conséquences sur l’environnement tels que des érosions ; inondations et autres. Elle appelle les usagers des mèches et déchets plastiques à plus de sens de responsabilité.

Les mèches ou tissages sont depuis un temps devenus indispensable dans l’embellissement du corps humain. Leur utilisation est devenue régulier par les femmes ; les jeunes filles voir même les hommes, pour se faire beau ou belle. Il suffit de sillonner quelques avenues de Kinshasa pour s’en rendre compte.

Cependant, ce qui est dangereux est la destination que prennent ces mèches après leurs usages. Interrogés à cette question, la plupart de kinoises ignore la destination des mèches de beauté après des poubelles domestiques. C’est le cas d’une coiffeuse prénommée Dorcas de la commune de Kalamu qui ne se contente qu’à jeter ses mèches déjà utilisés  à la poubelle de son salon de coiffure.

« Si je  fini avec mes mèches, je les jette dans la poubelle. Ce sont les évacuateurs qui viennent les chercher et je ne sais pas  là où ils les déversent. »

Certains évacuateurs des poubelles affirment déverser leurs déchets des mèches collectés sur les rivières des environs. « Nous allons déverser ces déchets dans la rivière nous n’avons pas autre endroit pour le faire »

Des mèches ; des plastiques polluent des rivières en ce que ceux-là détériorent  la qualité des eaux ; empêchent le bon écoulement de cette dernière ; tuent les poissons   et d’autres espèces qui y vivent.

Il y a aussi des conséquences environnementales telles que les érosions ; les inondations et autres. Professeure Céline Sikulisimua,  chimiste à l’université de Kinshasa, montre que la présence des déchets empêche la pénétration des rayons solaires dans l’eau de manière normale.

 « Vous savez que dans l’eau des rivières il y a des espèces qui y vivent ces derniers ont besoin de l’oxygène avoir autant de plastique cela crée de l’anaérobiose, l’oxygène qui ne se fait plus normalement et cela empêche qu’il ait de l’oxygène dans l’eau et s’entraine une asphyxie des espèces qui y vivent.

Ces conséquences sont dangereuses et appellent l’État à prendre des mesures notamment la sensibilisation et l’éducation de la population, ce que fait déjà la chimiste et diplômée en technologie des eaux, prof Céline.

« Nous avons développé un plan de sensibilisation dans lequel on a proposé l’éducation de masse ou de population de toutes les couches sur toutes ces formes ; avec différents moyens. Il faut penser à faire appliquer les lois pour que la gestion des déchets soit une affaire de tous », a-t-elle suggéré.

Tout en louant des initiatives déjà opérationnelles, tels que Kintoko et autres, certains langues pensent que les déchets des mèches et des déchets de plastiques, s’ils sont bien gérés peuvent générer beaucoup de recettes à la ville province de Kinshasa.

Sur base des études réalisées par des tiers,  17% des déchets collectés dans les ménages de Kinshasa sont des déchets plastiques.

Mamie Ngondo

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