« Kombolisation » : Marie-Josée Ifoku invité à l’université panafricaine du Congo

Après sa brillante intervention à la conférence de l’Université protestante du Congo (UPC), la présidente du mouvement de pression ‘Ekoki, Inatosha’, Marie-Josée Ifoku  intervient ce vendredi 02 septembre 2022, dans l’enceinte de l’Université Panafricaine du Congo, dans la Commune de Mont-Ngafula (partie Ouest de Kinshasa),  à la 5ième édition du carrefour scientifique, organisée par l’Asbl JS8_Manage sur le thème : « La jeunesse pertinente sel de la nation ».

La chantre de la ‘kombolisation’, la philosophie et courant de pensée qui préconise l’éradication du système de prédation séculier installé par la communauté internationale depuis la conférence de Berlin en 1885 et qui se perpétue en ces jours.

La kombolisation pour la renaissance de la RDC est donc cette nouvelle philosophie politique prônée par son auteure, Marie-José Ifoku qui, en prosélyte, motivera  la jeunesse estudiantine à particulier, à komboliser son entourage  après s’être komboliser soi-même. Cela  ‘dans un geste citoyen, collectif et individuel, de prise de conscience du propriétaire  qui veut sauver son bien le plus précieux, notre pays, du naufrage.

Assumons pleinement notre droit de maître des lieux, qui se donne le devoir de nettoyer le pays de tout ce qui le tire vers le bas ou le tue à petit feu et de construire un nouvel État congolais, plus prometteur, plus soucieux de son patrimoine et du bonheur de son peuple, plus stable et mieux sécurisé de l’intérieur d’abord et plus respecté par les autres États du monde’, comme elle l’affirme toujours.

Mère de famille qui s’assume, l’unique femme candidate de la présidentielle de 2018, devant les étudiants, M.J. Ifoku mettra en avant ses prérogatives de parent pour booster le patriotisme de la jeunesse, celle qui donne de la saveur à la vie d’une nation à l’instar du sel.

8 raisons qui poussent les jeunes à dérailler

En effet, la psychologie souligne 8 raisons qui font que les jeunes déraillent du droit chemin pour la délinquance, de l’irresponsabilité et la ‘kombolisation’ milite pour le redressement de ses failles en faveur de la Renaissance d’un nouveau Congo.

Ces failles sont: donner à son fils (aux étudiants donc) tout ce qu’il demande ce qui le fait  grandir en petit roi qui a droit à tous ses désirs  comme le présente le mythe de ‘droit absolu de l’homme’ sans ‘devoir’;  rire des propos immoraux (comme le distille actuellement la musique) qui fait  penser que le manque de respect même dans la classe politique est normal et amusant; l’absence des sanctions mauvaise conduite faisant confondre liberté et libertinage.

En outre, le fait de chercher à couvrir ou justifier l’incompétence de l’enfant fait qu’une fois adulte, le dirigeant qu’il devient voudra faire assumer aux autres ses responsabilités. Les parents qui se plient à tous les désirs  de leur enfant deviendra ce politicien qui pense qu’il n’y a pas d’autorité sur lui; ceux qui laissent leurs enfants écouter de la musique qui traite les femmes de façon vulgaire et des publicités des produits aphrodisiaques ( particulièrement des médecins tradi-modernes) encouragent en fait  le sexe débridé ainsi que la violence; gâter les enfants avec de l’argent autant  qu’ils le souhaitent n’hésiteront pas à voler une fois gestionnaire de patrimoine commun; et enfin, des parents qui prennent toujours la défense de leur enfant, qu’il ait raison ou non, une fois aux affaires croira  que les autres le persécutent à chaque fois qu’on le corrige.

Voilà pourquoi, durant cette période préélectorale, plutôt que de se perdre en conjectures sur le salaire des députés, de divisions ainsi que des scandales dans des communautés religieuses et autres polémiques, Marie Josée Ifoku préfère instruire la jeunesse estudiantine, cadre de demain, à assumer son rôle de ‘sel de la nation car, comme le recommandent les saintes écritures : « Apprenez à l’enfant le chemin à suivre, et même lorsqu’il sera plus âgé, il ne s’en écartera pas ».

Les leaders d’opinions et leaders politiques sont des parents, ce n’est pas en vain que dans la culture congolaise les dirigeants sont appelés ‘papa’ , ‘patriarche’ ou ‘maman’ …

 Il y a de nombreux responsables politiques qui n’intériorisent pas cela. Pourtant, comme l’avait dit Albert Einstein:  » Le monde est  dangereux à vivre non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire », l’ex gouverneure de la Tshuapa passe donc à l’action par ses participations à ces types de conférences.

 Willy Makumi Motosia

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