
Ouvertes, le 31 octobre dernier, les assises de la 26ème Conférence des parties sur le réchauffement climatique (COP 26) se sont clôturées le samedi 13 novembre 2021 à Glasgow en Ecosse. Un Accord de déclaration des pays ayant participé à cette grande messe mondiale sur la problématique du réchauffement planétaire l’a sanctionné : Le pacte de Glasgow sur le climat.
Il s’agit d’un document de 10 pages qui, selon la présidence de la Cop26, a réellement fait avancer les choses en gardant l’objectif ambitieux de l’accord de Paris, celui de limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle et ce, dès 2022 avec la mention « Circonstances nationales particulières ».
Cependant, constate notre source, le texte prévoit la réduction des émissions de gaz à effet de serre sans ferme assurance de contenir le réchauffement à 1,5°C. Il prévoit également la création d’un secrétariat destiné à plus de transparence dans les émissions de gaz à effet de serre.
La demande d’aide aux pays en voie de développement n’a pas été suivie. Le financement des pays pauvres ou en voie de développement ayant constitué un des points de discorde qui a repoussé la clôture de la Cop 26 au samedi 13 novembre.
Disons que les États les moins industrialisés de la planète se sentent moins responsables du réchauffement, mais payent le plus lourd tribut. Les pays riches, très grands pollueurs de l’humanité, ne respectent pas leur engagement de l’aide de 100 milliards de dollars.
L’autre pomme de discorde, c’est la question du financement des énergies fossiles. L’Australie avait rassuré de continuer à extraire son charbon ; l’Arabie Saoudite s’était opposée au précédent texte parce que ce dernier était conforme à l’accord de Paris qui ne mentionne nulle par les Énergies fossiles…).
Le pacte de Glasgow pour le climat appelle ainsi les pays riches à remplir et même d’aller au-delà de leurs promesses non tenues, de doubler d’ici 2025 l’aide spécifiquement consacrée à l’adaptation aux effets du changement climatique, alors que c’est le financement de la réduction d’émissions qui capte 75% du total.
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