
A la tribune des Nations unies, la République Démocratique du Congo, une des victimes africaines du terrorisme et membre de la Coalition Globale contre l’État islamique, a interpellé les Nations Unies et les a exhortées à s’impliquer activement dans la mise en œuvre des recommandations de cette Coalition et de celles du processus d’Aqaba. Car pour elle, les déclarations d’intentions et les proclamations de foi sans action collective vigoureuse sur le terrain ne suffiront jamais pour éradiquer le terrorisme.
Le président de la République, Félix Tshisekedi a fait entendre la voix de la République Démocratique du Congo, du haut de la tribune de la 77ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies pour faire entendre la voix de mon pays, sur les principales questions qui préoccupent au plus haut point la communauté internationale actuellement.
Dans son allocution, il a indiqué que les défis majeurs auxquels l’humanité fait face actuellement sont les suivants : La sécurité et la paix pour tous ; La maîtrise des changements climatiques ; La relance de l’économie mondiale après la Covid-19 ; La lutte contre la pauvreté et la promotion du bien-être collectif.
Ces principaux défis sont complexes et intimement enchevêtrés. Conscient de cette réalité, je salue, le choix judicieux et la pertinence du thème central de ces assises, à savoir, «Un tournant décisif : des solutions transformatrices face à des défis intriqués». À l’évidence, le relèvement de ces défis exige plus de concertation, plus de coopération et plus de solidarité entre les États et les nations.
A l’en croire, le maintien de la paix et de la sécurité internationales constitue le fondement et l’objectif primordial de la création de l’Organisation des Nations Unies. Ni l’indifférence, ni l’immobilisme, ni l’attentisme de sa part ne sont, par conséquent, admissibles face à toute menace contre la paix et la sécurité internationales.
À ce jour, la question de la sécurité et de la paix internationales se cristallise autour de la lutte contre le terrorisme ainsi que l’extinction des foyers de tension en Europe et en Afrique.
En effet, le terrorisme n’a épargné aucun continent. Après l’Asie, l’Europe occidentale, l’Amérique du Nord, il se métastase en Afrique où il a allumé le feu à plusieurs endroits, et notre continent en paie un lourd tribut. Au Sahel, à l’Est, à l’Ouest, au Centre et au Sud de ce continent, les terroristes tuent par des expéditions barbares des populations innocentes, et déstabilisent des États au nom de l’intégrisme religieux.
Certes, des progrès remarquables ont été accomplis au Moyen-Orient dans la lutte contre ce fléau qui a battu de l’aile. Cependant, ce fléau est loin de s’essouffler et, encore moins, d’être éradiqué de notre planète.
C’est pourquoi, la République Démocratique du Congo, une des victimes africaines du terrorisme et membre de la Coalition Globale contre l’État islamique, interpelle les Nations Unies et les exhorte à s’impliquer activement dans la mise en œuvre des recommandations de cette Coalition et de celles du processus d’Aqaba. Les déclarations d’intentions et les proclamations de foi sans action collective vigoureuse sur le terrain ne suffiront jamais pour éradiquer le terrorisme.
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