
Le BCNUDH a pris connaissance de ce qu’une organisation dénommée « Bureau national des droits de l’homme » basée à Lubumbashi, province du Haut-Katanga, dirigée par Me Owen Faya Josué qui se présente comme « coordonnateur national des droits de l’homme et de la protection juridique en RDC » use des logos et éléments visuels du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme pour organiser des formations et activités payantes sur les droits de l’homme dans la ville de Lubumbashi.
Le BCNUDH qui représente le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme en République démocratique du Congo tient à informer le public, la communauté des défenseurs des droits de l’homme et les autorités nationales et provinciales que contrairement aux déclarations de son promoteur, l’entité dénommée « Bureau national des droits de l’homme » n’est pas une représentation du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme en République démocratique du Congo et n’a été accrédité ni par le BCNUDH, ni par aucune autre entité des Nations Unies pour organiser des formations ou toute autre activité en relation avec les droits de l’homme en République démocratique du Congo.
Les activités de renforcement des capacités organisées par le BCNUDH en faveur des organisations et institutions en République démocratique du Congo ne sont soumises à aucune contrepartie financière ou contribution de quelque nature que ce soit.
Le BCNUDH somme Me. Owen Faya de cesser immédiatement d’utiliser de manière frauduleuse les éléments visuels du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et des Nations Unies.
Le BCNUDH invite aussi les autorités provinciales et nationales à prendre des mesures urgentes pour faire cesser ce procédé frauduleux et de protéger ceux qui pourraient de bonne foi considérer que ces activités sont organisées par une agence des Nations Unies.
Le BCNUDH invite enfin le public et la communauté des défenseurs des droits de l’homme à rester vigilants et à dénoncer des personnes et organisations qui pourraient ternir l’image des défenseurs des droits de l’homme.
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