
S’agissant des préoccupations sur les dépenses, le Premier ministre a été plus que clair pour répondre aux préoccupations des députés nationaux qui se sont appesantis sur le niveau des ressources affectées à l’armée et à l’amélioration des conditions des militaires qui défendent l’intégrité du territoire dans le projet de loi de finances 2023 ; l’application de la disposition de la Loi de programmation militaire; la non-prise en compte des conclusions des états généraux des sports, étant donné que le sport peut contribuer à l’encadrement des jeunes et à la lutte contre le banditisme urbain ; la prise en compte des protocoles d’accord conclus entre le Gouvernement et les bancs syndicaux sur les revendications de ces derniers ; la position du Gouvernement dans l’application des protocoles d’accords signés avec les différents bancs syndicaux de l’Administration publique face aux restrictions du FMI en matière des dépenses de rémunération ; l’irrégularité des salaires et des primes des professeurs d’universités, des personnels de santé et des fonctionnaires ; l’effectivité de la tenue des élections en 2023 au regard du faible décaissement enregistré en faveur de la CENI en 2022, soit 18% à fin juin 2022 ; l’inexécution des crédits alloués à l’opposition politique en 2022; les mesures envisagées par le Gouvernement pour faire face au délabrement des structures médico-sanitaires ; la révision à la hausse de la rémunération des enseignants ; la poursuite de la mécanisation des fonctionnaires en provinces; les mesures d’accompagnement envisagées par le Gouvernement pour rendre la retraite agréable.
Concernant les ressources affectées à l’Armée et à l’amélioration des conditions des militaires, il y a lieu de noter que le Gouvernement a affecté 1.830,2 milliards de FC à ce secteur, qui représentent 6,5% du budget général et un accroissement de 55% par rapport au budget 2022. Ce montant permettra la mise en œuvre à partir de 2023 de la Loi de programmation militaire qui comprend entre autres la rationalisation de la gestion des ressources humaines, les formations et entraînements, les opérations, les équipements, les infrastructures et la production militaires.
S’agissant des élections de 2023, le Gouvernement réaffirme sa ferme volonté de les tenir dans le délai constitutionnel. A ce jour, la CENI a déjà bénéficié d’une enveloppe de 414,5 millions USD au titre d’opérations électorales pour l’exercice 2022, sur une prévision annuelle de 648,5 millions USD, en ce compris les frais d’installation et les arriérés.
La tranche de 2023 projetée à près de 400 millions USD permettra de couvrir les autres activités prévues dans le cadre des opérations électorales.
Pour ce qui est des crédits alloués à l’opposition politique en 2022, leur exécution est tributaire du choix de son animateur, non encore désigné à ce jour, qui en sera le gestionnaire.
S’agissant de la jeunesse, il y a lieu de noter que le Gouvernement l’accompagne à travers les crédits positionnés dans plusieurs ministères, dont celui de la Jeunesse, des Sports et Loisirs ; celui des Affaires Sociales et humanitaires ; celui de la Formation Professionnelle et Métiers ; celui des Petites et Moyennes Entreprises ; celui de la Culture et autres ministères. « Cet accompagnement se traduit notamment par l’agrément de différentes disciplines sportives, par les projets de construction des infrastructures sportives dont les stades municipaux, qui constitue un cadre permettant à la jeunesse de s’épanouir physiquement, socialement, moralement, et par des programmes spécifiques de formation professionnelle afin de permettre à la jeunesse de s’intégrer dans la société », dit-il.
Quant aux conclusions des états généraux des sports, organisés récemment après la tenue des conférences budgétaires, le Gouvernement propose que cette question soit examinée au niveau de la Commission économique et financière.
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