
Le monde entier célèbre ce 28 octobre 2022, la journée mondiale du judo. Cette journée marque la date de naissance du fondateur du judo Jigoro Kano. Ce dernier était né le 28 octobre 1860. Et était décédé en 1938. Chaque année il y a un thème. Pour 2022, le thème est : « Inclusion, unir la famille du judo ». La RDC n’est pas restée en marge de cette journée. La coordination nationale des activités du judo, l’Association des Masters judokas de la RDC, anciens et jeunes s’étaient tous retrouvés sur le tatami au Salon présidentiel du stade des Martyrs. Une ambiance de famille a régné tout au long de l’entrainement spécial qui s’y était déroulé.
Après l’entrainement, notre rédaction a approché les experts Michel Huet et Youssouf Abdourahamane CN 6è Dan, Directeur sportif de l’Union Africaine de Judo ‘’UAJ’’ et arbitre mondial sans oublier Nico Lianza, coordonnateur national des activités du judo en RDC.
Michel Huet nous a éclairé sur le mobile de sa présence à Kinshasa : ‘’Je suis ici à Kinshasa à la demande du Comité International des Jeux de la Francophonie ‘’C.I.J.F’’ et la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie ‘’Conféjes’’. La francophonie pour voir les installations et la mise en place de l’organisation dans le cadre des Jeux de la Francophonie prévus au mois d’août 2023 à Kinshasa. Et la ‘’Conféjes’’ pour la formation pour une compétition ou tout événement, on a besoin des personnes compétentes. Nous travaillons ensemble pour mettre en valeur cette organisation. Et je suis aussi là pour rencontrer les gens de la fédération pour qu’on puisse travailler ensemble et préparer un bel avenir. Il précise qu’il est là pour le côté théorique. Des gens compétents, volontaires qui ont envie d’apprendre et qui connaissent déjà beaucoup des choses. Ça, c’est important. Pour cela il fallait ajuster avec des petits détails techniques pour qu’on ait une équipe très performante.
Pour revenir à la journée mondiale du judo, M. Michel Huet précise que ça date d’une dizaine d’années. Et à l’initiative de la Fédération internationale de Judo, le 28 octobre de chaque année, c’est le jour de la naissance du fondateur du judo Jigoro Kano qui était né le 28 octobre 1860 au Japon. En ce jour, on honore ce fondateur. Et c’est un moment de se réunir tous ensemble pour un thème. Aujourd’hui, c’est l’inclusion, il faut être tous ensemble, il faut faire vraiment quelque chose ensemble pour progresser. On est tous judokas, on peut avoir des divergences d’opinions, de différence de vues mais on est là pour faire quelque chose tous ensembles. Et ce matin, c’est ce qui s’est passé. On était tous ensemble sur le tatami. Pas de différence des jeunes, des anciens, des ceintures de couleur noire et des ceintures noires. C’était vraiment très bien je félicite vraiment les organisateurs d’avoir pris cette initiative et de l’avoir réalisé. Et de nous avoir réunis.
Youssouf Abdourahamane a répondu à la question de savoir comment il a trouvé les jeunes judokas congolais : ‘’ C’est de jeunes qui sont techniquement bons. Mais qui manquent simplement des compétitions qu’il faille les accompagner pour atteindre l’objectif de la représentation des jeux qui vont se dérouler en RDC. J’ai trouvé ces jeunes très bons. Ils ont envie de travailler et c’est très encourageant. Et je pense qu’il revient à la coordination et à la tutelle de les accompagner. Et en quelques mois hisser le drapeau congolais très haut lors de ces jeux’’.
Le Coordonnateur national Nico Lianza a quant à lui donné son avis sur l’organisation de cette journée mondiale du judo : ‘’Pour nous, cette journée tombe à point. Signer l’inclusion en RDC en général avec la situation qui se passe à l’Est, mais en particulier la Fédération Nationale Congolaise de Judo en avait besoin. Nous venons d’une crise que nul n’ignore et qui a fait plusieurs années et c’est justement sur base de cette notion d’inclusion que son excellence ministre des sports Serge Nkonde avait eu l’initiative de mettre en place cette coordination. Nous sommes le symbole de l’inclusion, nous sommes le symbole du mot unir dans le judo et c’est en toute unité que nous travaillons en équipe et nous organisons des différentes activités parmi lesquelles ces différentes formations et séminaires en particulier avec la Confèges. Pour célébrer cette journée mondiale du judo, ça nous a trouvé en pleine formation. C’est le meilleur des moyens de pouvoir célébrer ce sport tout en martelant sur l’inclusion, sur l’unité. Nous avons commencé avec cette séance, d’autres programmes vont continuer jusque l’après-midi. Pour nous, ce n’est pas seulement une journée, pour nous c’est tout un mandat que nous allons dédier sous la devise de l’inclusion du judo’’.
Antoine Bolia
Leave a Comment