Les saltimbanques de l’évêché du pays (Poème de Magloire Paluku)

En haut, en bas, à gauche, à droite, au centre

Étendus, accrochés comme habits sur cintres

Les allures des miséreux parties

Vives les fleurs leaders des partis

Il faut réellement être eux ;

Pour savoir vivre vicieux.

Sur du bitume en saturation, klaxonne la force

La raison s’est réfugiée dans le silence d’une farce

Clignotant rouge sur l’irréel

Quand passe l’odieux de l’idéel.

Le règne de la volonté est loin du réel

Ainsi est faite la vie des pluriels !

Ne le jugez pas sur ce qu’il n’a pas fait au passage

L’homme qui ignore son devoir est un sage

Punir la nullité  est aussi cruel que tuer le faible

Les saltimbanques de l’évêché du pays sont affables

L’agora citoyenne sur leur vie est un vice

Leur existence est du peuple caprice.

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