
Dans le cadre de la continuité de service public de l’Etat, et face à la polémique née sans fondement, une équipe des professionnels des médias inspectent les différentes réalisations en cours d’exécution. A la troisième étape, quelques infrastructures immobilières achevées et en cours de réalisation, les routes en terre battue, les routes asphaltées, ponts en cours de réalisation et achevés.
Lualaba, issu de quatre provinces redimensionnées du Grand Katanga, prend une longueur d’avance dans l’exécution et réalisation de certains projets. Province riche, elle semble être la seule bénéficiaire de la rétrocession manière. Le Code minier promulgué le 09 mars 2018 par l’ancien Chef de l’Etat Joseph Kabila semble être à l’avantage de ladite province, en ce y compris les Entités Territoriales Décentralisées (ETD).
Ce Code qui confère ces avantages dont l’artisan principal est Joseph Kabila, a été par la suite au centre des critiques de tout bord au sein de l’opinion internationale. Des critiques dont la quasi-totalité appartenait aux opérateurs miniers étrangers en République Démocratique du Congo, qui, du reste, n’avaient pas hésité pour signifier leur désaccord vis à vis de cette loi. Les mêmes critiques semblent alimenter les états-majors même de bénéficiaires de ces avantages, lesquels confèrent le reversement de 50% à l’état congolais ; le reversement de 25% à la province d’où provient ce minerais extrait; le reversement de 10% à un fonds minier pour les générations futures; 15% aux populations locales de la zone productrice, sans oublier les Entités Territoriales Décentralisées et enfin la contribution des entreprises minières à hauteur de 0,3% de leur chiffre d’affaires pour le développement communautaire.
Au regard de tous ces avantages, la Province de Lualaba a droit à toutes ces redevances minières et les Entités Territoriales Décentralisées ont droit à la rétrocession. Devant ces évidences assorties du Code Minier, un certain nombre de projets avaient été initiés, dont les travaux avaient été exécutés, réalisés, d’autres non encore exécutés mais en cours de réalisations.
Quid du 3ème jour
Il nous revient que certains ouvrages sont financés par le gouvernement provincial, d’autres par ailleurs financés sur la redevance due à la commune. Parmi lesquels : le projet d’érection au quartier Joli Site RVA 1d’un premier grand Mall dénommé Shoping Center d’une superficie de 60/160, soit 9600 mètres carré, séparé par deux grandes routes devant et derrière et de deux avenues de part et d’autre.
Il s’agit également de moderniser les artères dans ce même site, une manière de viabilisé le coin jadis perdu. A en croire l’ingénieur Arsène Tshisola, » le lotissement de joli site RVA1 permet l’accessibilité dans ce coin, dont les travaux sont financés par la ville de Kolwezi pour lutter contre les érosions, dont deux têtes d’érosion ont fortement menacées les routes, voir les maisons. D’où, la nécessité de recourir à ce financement pour mettre fin à ce calvaire », nous a-t-il expliqué.
Cependant, au quartier ISTM, toutes les avenues sont réhabilitées, a-t-il poursuivi, notamment par la Commune de Dilala sur une distance de 20 Km. C’est dans ce quartier, souligne-t-il qu’est érigé le bâtiment qui va bientôt abriter l’Assemblée provinciale de Lualaba. Il a été construit également sur fond de la redevance minière de la commune, le pont dénommé Fatshi Béton long de 40m; 9 m de largeur avec un tonnage de 30 tonnes maximum, qui va bientôt relier les deux communes Dilala et Manika au quartier Kanina sur la rivière Mwangeji.
Ce pont va résoudre le problème crucial de la ville de Kolwezi, notamment la difficulté d’accessibilité d’un coin à un autre, dont la réhabilitation de la route d’une distance de 1Km va déboucher sur la RN39. Plus loin, il a été construit sur fond de la commune de Dilala, au quartier Hewa Bora, la Maternité Marie Thérèse Masuka, d’une capacité de 20 lits, bien équipée, qui est l’extension du Centre de Santé de Référence de Kanina.
La redevance minière porte ses fruits
A en croire Docteur Ekoko ladite maternité dispose d’une structure de haute qualité et de soins de haute qualité à moindre coût. L’objectif dit-elle est d’assurer la gratuité de la maternité. Toujours dans le projet financé par la redevance communale, la commune de Dilala a initié un projet financé à 100% par elle, de la réinsertion des enfants en rupture avec la société, dit projet Cité de la Commune. Cette beauté architecturale a attiré notre administration en ce qu’elle abrite une école mixte; des bâtiments d’internat pour filles et garçons de part et d’autres, capables de recevoir 1000 enfants pour tous les enfants, dont les premiers bénéficiaires sont les enfants désœuvrés.
Sur ce site, y sera érigé un terrain de football, dont les gradins sont fins prêts, et le terrain prêt à recevoir la pelouse synthétique, a dit Joseph Tito, responsable de marché public de la commune de Dilala. Toujours au quartier Kanina, un poste moderne de la police nationale congolaise a été construit dont son inauguration remonte du 21 février 2020.
Le secteur de la justice n’a pas été oublié. Toujours, dans le projet de financement propre de la Mairie de Kolwezi, elle a financé la réhabilitation du Parquet secondaire au Tribunal de paix en construction dont le début des travaux ont commencé en 2020, en raison des impératifs administratif et technique, son exécution a été retardée de 6 mois.
La relance des travaux va offrir deux grandes salles d’audience ; deux petites salles d’audience ; sept bureaux pour juges, y compris les sanitaires. Tandis que le Parquet offrira sept bureaux aux magistrats et un cachot modernisé. Toujours, dans le cadre de la redevance minière de la commune, celle de Manika au quartier Mununka a réhabilité, asphalté des avenues exécutées sous financement de ladite commune.
Et enfin, pour la troisième étape, il a été visité la réhabilitation de l’Institut Manika 1 qui appartient à la 38ieme Communauté des frères en Christ Garenganze. 15 salles réhabilitées et équipées, et le forage d’eau ont fait la joie de Monsieur Lukanfi Mwana Ndala, Directeur dudit Institut. » Une école presque oubliée qui présentait de grandes failles. Nous avions écrit, crié sans aucune aide. C’est cette année que nous avions été entendus et par la bonne volonté du gouvernement provincial, nous avons ces bâtiments réhabilités et un autre construit pour servir des bureaux. Avec cette réhabilitation, nous aurons plus d’élèves, puisque dans le passé beaucoup d’enfants nous avaient abandonné », a-t-il dit.
Depuis Kolwezi, dans la Province de Lualaba, Pius Romain Rolland
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