
Ouvert le jeudi 13 octobre, le sommet mondial sur la santé mentale s’est clôturé ce vendredi 14 octobre 2022 à Rome, en Italie.
La journée de clôture de ces assises a été dominée, notamment par les déclarations des 52 ministres et représentants des pays participants venus du monde entier.
Parmi les ministres présents dans la salle, il y a le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani Mbanda, qui a notamment axé son intervention sur les problèmes qui sont à la base de la détermination de la santé mentale et les efforts qui sont fournis par le gouvernement de la RDC afin d’améliorer le secteur de la Santé.
« (…) Comme vous le savez, la santé mentale fait partie intégrante de la santé et du bien-être, en général. Ainsi, elle constitue un droit humain fondamental. Il n’y a pas de santé sans santé mentale, dit-on », a -t-il précisé.
Et de poursuivre, « au-delà des urgences de santé publique et humanitaires, les déplacements forcés à grande échelle, les crises climatiques, la situation de santé mentale a été aggravée ces dernières années par l’émergence de la pandémie de la Covid-19, qui a mis à rude épreuve le bien-être psychologique et social de la population, à travers le monde. Dans notre pays, la situation de la Santé mentale demeure préoccupante. Aujourd’hui, au moins 22 millions de congolais sont affectés par des problèmes de santé mentale, notamment à l’Est du pays, suite aux différents conflits armés, les catastrophes naturelles, la résurgence des épidémies dont la Maladie à Virus Ebola et l’exacerbation du phénomène violence sexuelle, perpétrés surtout par les groupes armés en provenance des pays voisins créant de traumatismes dans nos populations… », a-t-il indiqué.
Et face à cette situation, le ministre Jean-Jacques Mbungani a renseigné que le gouvernement de la RDC, à travers son ministère, a déployé, par le biais de son programme national de la Santé mentale, « les efforts nécessaires en vue de promouvoir la santé mentale et améliorer la prise en charge des personnes souffrant des maladies mentales à tous les niveaux de notre système de santé ».
Cependant, affirme-t-il, « malgré les efforts, la couverture en services de santé mentale en RDC reste encore très faible, estimée à 5%. Il va sans dire qu’il y a encore beaucoup à faire face aux enjeux de l’heure. D’où notre détermination à faire profiter la santé mentale des investissements disponibles aujourd’hui dans le cadre de la Couverture Santé Universelle, qui est la vision de notre Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ».
Pour sa part, le ministre de la Santé de l’Italie, Giovanni Leonardi, a remercié tous ses collègues pour leur participation active à ce sommet. Et cela avant d’annoncer que le 5ème sommet sur la santé mentale se tiendra en Argentine.
Il sied de souligner que, d’après l’OMS, la santé mentale est un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».
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