
Ce rapport préliminaire de l’ONU et le bureau des Nations unies pour les droits de l’homme confirme que le M23 a massacré une centaine des civils à Kishishe en territoire de Rutshuru dans le Nord-Kivu.
Selon les enquêteurs, ce massacre perpétré les 29 et 30 novembre, à Kishishe et Bambo, les victimes de ce carnage ont été exécutées arbitrairement par balles ou à l’aide d’armes blanches. 8 personnes ont par ailleurs été blessées par balles et 60 autres enlevées. Au moins 22 femmes et 5 filles ont été violées .En dehors de ces tueries, les terroristes se sont aussi livrés au pillage des biens des paisibles citoyens et brûlant des maisons des plusieurs familles.
Interrogé par les enquêteurs, les témoins ont également déclaré que la plupart des survivants ont été empêchés par les terroristes du M23 de quitter les villages saccagés. Des éléments du M23 auraient enterré eux-mêmes les corps des victimes, dans ce qui pourrait être une tentative de destruction des prévues. A noter que cette équipe des enquêteurs n’a pas pu se rendre à Kishishe et Bambo en raison des contraintes de sécurité dues au fait que ces deux regroupements restent toujours sous l’occupation de M23. Ces équipes préliminaires ont été effectués à Rwindi 20 km de Kishishe où se trouve la base de la Monusco.
Sachez que le lundi dernier, le gouvernement congolais par le biais de son ministre de l’Industrie et l’ancien gouverneur du Nord-Kivu Julien Paluku au cours du débriefing de presse animé conjointement avec le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya avait dressé un bilan de 272 civils tués et enterré dans des fosses communes.
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