
Les images vues sur les réseaux sociaux des travaux d’installation des lampadaires d’éclairage public initiés par le ministre d’Etat, ministre du Budget Aimé Boji Sangara à travers son Association Sans But Lucratif, dénommée « Génération Aimé Boji Sangara », ne sont pas visibles sur terrain. Me Alain Bachoke qui a parcouru toutes les trois communes Kadutu, Ibanda et Bagira note la quasi-inexistante des lampadaires dans le centre-ville et dans les coins stratégiques de fragilité sécuritaire de la ville.
Selon cette structure, indique notre source, la troisième phase de ce projet d’infrastructure s’est exécutée sur le tronçon Place de l’indépendance en passant par la route brasserie jusque dans la Commune de Bagira. Chose grave, révèle Me Alain Bachoke, nous étions à Bagira, nous n’avons pas vu des lampadaires. Aux lieux d’insécurité récurrente comme au marché de Kadutu, il n’y a pas de lampadaires, même dans tous les coins chauds de la ville, l’obscurité règne.
Preuve que le MINETAT Boji a échoué, car depuis qu’il est au gouvernement, il n’a réalisé aucun projet d’impact communautaire dans sa circonscription électorale de Walungu. « Les images selon lesquelles Boji a éclairé la ville de Bukavu sont fausses », a déclaré Me Alain Bacoke à la Radio Top Congo FM.
Dans la présentation de ce projet et pendant toutes ses troisièmes phase, Me Justin Mapatano Boji, le petit frère du MINETAT Boji a précisé que l’effectivité de ce projet marque un engagement ferme pour l’initiateur à accompagner et à matérialiser la vision du Chef de l’´Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à travers des actions d’une haute portée sociale, visibles et palpables sans parler ni de l’UNC ni de son président Vital Kamerhe qui était le premier à programmer dans l’action du gouvernement l’éclairage public dans la ville de Bukavu,. Ce qui prouve que cette structure n’Å“uvre pas pour les intérêts de l’UNC et le slogan selon lequel G-ABS va concourir à l’objectif 150 députés du Secrétaire général Billy Kambale est totalement faux.
Notre source reconnait quand même que par formalité, des lampadaires, pas nombreux sont visibles sur le tronçon Lycée Wima-Kaduru-ONL, avant de chuter à Funu qui du reste n’ont pas une forte lumière, car de mauvaise qualité selon les experts de électro-Max company que nous avons consulté. « Boji serait driblé par ses collaborateurs affamés pour négocier les matériels aux vils prix en cherchant les matériels dont les coûts sont dérisoires pour gagner en intervalle de la somme débloquée », indique la même source.
Il nous revient que des  dizaines des lampadaires de mauvaise qualité utilisée par Moon Palace pour éclairer sa ferme en Tanzanie en 2000 , ce genre des lampadaires donnent une lumière très limitée et pas appropriée pour éclairer la ferme favorable aux animaux de la ferme et non à l’éclairage des rues et ruelles.
Selon l’ingénieur Raphaël Karzy, Chef du projet d’éclairage public de la ville de Bruxelles et expert en électricité solaire, des lampadaires presque foutus, lumière d’éclairage réduite sur le rond-point Lycée Wima-Camps TV-Mulwa qui marquent l’échec d’un projet qui a coûté beaucoup d’argent au MINETAT ABS.
La source pense que les fonds pour ce projet seraient détournés, il y a beaucoup de soupçons de détournement. Certains lampadaires éclairent et les autres brillent à la couleur des lampes sans propager la lumière…C’est depuis plusieurs années que la Société nationale d’électricité (SNEL) soutire la taxe de 1% sur les factures de consommation du courant électrique payées chaque mois par les habitants, mais il n’y a pas d’éclairage public à Bukavu.
Boji vient avec 300 poteaux lumineux de faible éclairage qui ne peuvent pas éclairer le  » un dixième » de la ville de Bukavu. Actuellement, les artères de la ville sont éclairées généralement par les phares des véhicules et quelques lampes se trouvant sur des maisons des particuliers aux abords des routes de la voirie urbaine.
L’échec de ce projet G-ABS est l’absence des stratégies de répondre à une gamme d’activités d’éclairage SMART qui n’apporte pas solution d’éclairage fiable et qui n’offre pas une meilleure visibilité des véhicules et des piétons et qui devrait réduire les risques de la sécurité routière ainsi que la sécurité des biens et des personnes. Il fallait donc des lampadaires solaires intelligents installés avec réseau au lieu de recourir aux méthodes de l’antiquité avec des lampadaires d’éclairage public hors réseau, tranche notre source.
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