Médecine sportive : Signes vitaux d’un athlète, éclairages du Dr Pemba Hattie

Les signes vitaux constituent une étape cruciale pour la continuité du contrôle médical chez les sportifs. Ils représentent donc la troisième étape après l’identification et l’interrogatoire.

C’est ce que nous explique Dr Pemba Hattie, médecin spécialiste de sport et de l’exercice : « Je préfère commencer par détailler les deux précédentes étapes. En fait, à l’arrivée au Centre national de médecine du sport, l’athlète s’identifie en donnant son nom, son club, sa division ou son entité… Après cette première étape, l’athlète est conduit au niveau de l’interrogatoire. À ce niveau, on détermine si l’athlète est gaucher ou droitier. Le médecin qui procède à cette interrogation recherche les antécédents médicaux ou personnels de l’athlète. Ces deux précédents stades ouvrent donc la porte à la détection des signes vitaux par le consultant puisque l’athlète est identifiable ».

À l’en croire, les signes vitaux exigent la recherche du poids et la taille de l’athlète avant tout… l’athlète reste environ pendant une dizaine de minutes puis le médecin lui prélèvera la tension artérielle et la fréquence cardiaque » cette étape donne ainsi une vision claire de l’état de santé de l’athlète et alors le médecin va le canaliser vers une prochaine étape ou le retenir.

« Si la fréquence cardiaque et la tension artérielle sont perturbées, l’athlète sera retenu au niveau des signes vitaux afin de déceler le problème provoquant lesdites perturbations », a précisé le Dr Pemba Hattie.

Il est à noter que le Centre national de médecine du sport reçoit des personnes censées être saines afin de déceler si elles sont aptes à faire du sport.

Hana Kel

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