MOI, CHINOIS DE PÈRE ET DE MÈRE (UN PAMPHLET DE MAGLOIRE PALUKU)

Depuis le discours historique du président Mobutu à la tribune des Nations-Unies, le jeudi 04 Octobre 1973 après 15h20’ de New-York, la Chine avait trouvé une ultime consécration en Afrique, face au Néo-colonialisme. Mais hélas, les Chinois de père et de mère sont devenus Africains, incontrôlables, amis des invisibles qui font l’État.

La Chine c’est la fierté des constructions de l’âge du bâtisseur Mobutu. Les pagodes, les vases de décoration, les ustensiles de cuisine, la mode colle Mao, la philosophie de Confucius, le Karaté de rêve Kung-Fu avec Bruce Lee jusqu’aux restaurants…le pays du soleil couchant, ce pays du milieu est Africain, il est devenu Congolais !

Le Bic chinois a construit Yamousoukro du grand Houphouët. Les obligations du contrat ont été plus dominantes que légales. L’Union Africaine est dans les bâtiments chinois. La Chine est un pays d’Afrique! La Chine a ses politiciens, mais n’a pas de population à aider. C’est le contrepoids circonstancié en riposte des africains contre les exigences politiciennes de l’Europe et de l’Amérique.

Dans les années 90 et avec l’arrivée de Laurent-Désiré Kabila au pouvoir, le dragon chinois a longuement avalé la politique Zaïro-Congolaise dans un palais du peuple aux signes mythologiques et astrologiques  codés du Lông.

Plus rien à faire! Le Contrat Chinois concocté par le sage Pierre Lumbi pour Joseph Kabila, s’est mué en un imprescriptible délit.

Les chinois ne sont pas seulement dans les mines, ils sont dans le petit commerce et le trafic d’influence qui va du Néo-colonialisme à l’esclavage. Ceci rappelle la triste période des PDG-Libanais, chacun avec son colonel et son général parapluie.

Il faut tout réorganiser en mettant en musique l’esprit du discours historique du président Mobutu. Pas de désinvolture dans un contexte résolument fait pour des déductions.