MONUSCO et crise à l’Est de la RDC : Jean-Lucien Kitima explique « trois socles de la politique extérieure »

Professeur et recteur à l’Université libre de Kinshasa(ULK), Jean-Lucien Kitima Kasendwe a, au cours d’un entretien au journal L’Avenir hier mardi dans son cabinet de travail dans la commune de Limeté, révélé les trois éléments, socles de la politique extérieure qui doivent être bien traités pour mettre fin à la situation récurrente d’expulsion de la mission onusienne du sol congolais exigée par la population congolaise et surtout celle de la partie victime de tueries et de l’exodes rural.

Plusieurs angles avaient été abordés par ce dernier en sa qualité d’expert en relations internationales. Il a dès sa prise de parole, commencé par des précisions de la présence de la Monusco  en RDC  qui date déjà depuis 2000 jusqu’à ce jour, mais l’état de siège entretenu, prend corps deux ans après, soit en 2002. Il se fait voir que cet appareil est en train d’opérer depuis 2002, les casques bleus de nations unies  opèrent sur les territoires congolais surtout dans la partie orientale, mais la faisabilité trouvée intacte sur le terrain. Alors que le premier juin de chaque année, il y a l’évaluation et cette évaluation dit-il, est entre le gouvernement congolais, la Monusco et la société civile. Il précise que la Monusco  est venue pour la paix mais cette paix n’est  pas du tout l’absence de tous conflits armés,  elle est le passage de l’anarchie à l’ordre et l’ordre c’est l’absence de tout conflit. « La paix c’est le passage de l’anarchie à l’ordre et l’ordre c’est l’absence de tout conflit violent, conflit armée, mais ce qu’il faut retenir c’est d’éviter  que les conflits largués  et latents s’entassent, car la frustration  et les ressentiments vont finir par créer ces situations des  troubles en république démocratique du Congo, ce que la population ne veut plus, pensant que les casques bleus de nations unies  se font les lits des ennemis du pays et les considère comme étant complices. Mais, ce qui est vrai, les casques bleu de nations unies ne méritent pas seulement cette  image négative, il y a à boire et à manger dans cette affaire. Je me permets de prendre ce que le secrétaire de nations unies avait dit l’autre fois à son temps ‘’ si l’ONU n’a pas emmené le paradis dans le monde, néanmoins, elle a évité l’enfer au monde’’ c’est sûr, nulle part les casques de nations unies ont réussi à éradiquer sincèrement l’insécurité, mais si depuis longtemps ces derniers n’étaient pas venus en RDC on aurait vécu les pires » a-t-il dit.

Selon l’expert de relations internationales, professeur Jean-Lucien, le retrait de cette organisation est bien sûr inévitable, mais pas dans la précipitation inconsidérée, il faudra bien que l’après  casques bleus soit préparé, de peur que comme il est dit ‘’ au milieu du temps la nature a l’horreur de vivre’’  en tournant le dos, en prenant le risque, que tous les dispositifs sécuritaires soient pris. Il précise que dans le camp de la Monusco, il y a certainement ceux  qui souhaitent le départ par fatigue car, ils se sont embourbés, dans les mains du diables par ceux qui trouvent que le milieu leur est favorable comme on dit en relations internationales que ‘’ si les milieux vous est favorable, faites tout pour récupérer le temps, mais si, les milieux vous défavorable, faites tout pour le changer’’ exprime-t-il.  Aux décideurs et  faiseurs de l’histoire qui veulent le départ décisif de la Monusco de réfléchir deux fois, en assurant de mérite. A en croire le recteur de l’ULK s’explique « pour ceux martèlent le départ de la Monusco le plutôt possible, je leur demande de réfléchir beaucoup en la matière. Je leurs donne trois piliers socles de la politique extérieure, il faudrait étudier les allaitas pour savoir comment revigorer les éléments les forces armées de la république, faire de sorte que la diplomatie congolaise soit efficace et que le service de renseignement soit outillé de quelques technique pour se rassurer que l’après de la Monusco ne soit pas comme l’avant. Que les dirigeants de ce pays trouvent que ce milieux est défavorable pour le changer car notre armée est infiltrée, notre diplomatie est noyautée et  le service de renseignement est saboté. Ceci doit être étudié dans toute les facette pour les anticipations priment et que nous évitions subir à nouveau.

Réagissant à l’intervention de l’armée régionale en RDC, le professeur Kitima Kasendwe se sert des termes scientifiques précisant que les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts «  nous devons être unis pour nous relever car tout celui qui vient, vise ses intérêts. Observez la main qui donne, au fait de pesanteur, elle reste au-dessus de celle qui reçoit, les efforts sont importants pour se relever » a-t-il martelé.

Il sied de dire que l’expert congolais a demandé à tous les tireurs des ficelles dans l’opposition ou au pouvoir de pouvoir se retirer car dit-il, l’index accusateur laisse 4 doigts tournant vers soit même.

Jean-Luc Lukanda/stagiaire

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