
Dix mois après la mise en place de la mutualisation des forces armées ougandaises et congolaises, l’heure est au bilan. Tel est l’exercice auquel le ministre congolais de la Défense et son homologue ougandais se sont livrés, cette fois-ci à Kinshasa.
Il s’agit de la deuxième réunion ministérielle ; la première ayant eu lieu à Bunia dans la province de l’Ituri, actuellement sous état de siège. Après plusieurs heures des travaux entre les experts militaires ougandais et congolais, les violons se sont accordés. Une feuille de route a été élaborée.
Dans un communiqué lu par le rapporteur, le Colonel Batabombi Apanza Jean Christophe, la mutualisation a fait des avancées significatives et remarquables. Ce document définit aussi les procédures opérationnelles standards pour le traitement des personnes appartenant ou suspectées par les deux armées d’appartenir aux groupes terroristes, forces négatives ou aux groupes armés dans l’Est de la RDC.
En application avec cette dernière résolution, c’est la fondation américaine Bridgeway qui aura la charge de l’exécuter. Cet organe est spécialisé dans la résolution des conflits armés. D’après son représentant, Laren Poole, Bridgeway a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays.
Comme en République centrafricaine où elle a participé à l’éradication de la LRA, en travaillant aux côtés des FARDC et de l’UPDF. Auparavant, les deux ministres des Défenses avaient salué les efforts des deux Chefs d’Etat pour la restauration de la paix dans la sous-région.
Docteur Gilbert Kabanda Kurhenga avait aussi donné les objectifs de cette signature. Dans nos murs depuis dimanche 18 septembre, le ministre ougandais de la Défense, Vincent Bamalangachi, a indiqué que les opérations militaires seules ne suffisent pas, il faut ajouter des opérations psychologiques.
BM
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