
Par devoir de redevabilité, Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias ne lésine pas sur les moyens, afin d’établir un pont entre le Gouvernement de la République à travers ses ministères sectoriels, et la presse congolaise. C’est dans cet objectif que la ministre de la Culture, Arts et patrimoines, Catherine Kathungu Furaha a été invitée. Et ce, pour parler de son secteur, mais aussi annoncer l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel universel de l’Unesco.
Par rapport à l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel universel de l’Unesco, Catherine Kathungu Furaha a expliqué que d’ici quelques jours, nous allons célébrer la victoire d’une longue démarche d’inscription de la Rumba Congolaise au patrimoine culturel immatériel universel de l’Unesco.
Genre musical historique, la rumba congolaise a marqué des générations, des peuples et des continents. Des moments épiques à une longue résistance, elle a réussi à bénéficier des critiques dithyrambiques pour sa grande influence et son aura irréversible. Aujourd’hui, la rumba se voit récompensée par son immense apport culturel. Du 13 au 18 décembre à Paris, elle sera inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
A l’occasion de la journée commémorative de la mort de Seigneur Tabu Ley Rochereau, le 08 décembre 2021, il va être lancé à Kinshasa les activités sur la Rumba et élever la génération Wendo-Bowane-Elenga-Tabu Ley-Lwambo- Simaro et les autres au titre national de Diplomates de la Culture Musicale Congolaise.
Une fois que la Rumba sera proclamée, quelques activités pour sa promotion sont prévues. Il s’agit du point de presse explicative avec les médias, la visite de Nsiamfumu d’où sont partis les esclaves afin de comprendre d’où est parti l’aspect religieux et spirituel de la Rumba, la conférence débat en direct de Maman Angebi sur les chroniques de la Rumba avec les Grands chroniqueurs de musique de la première génération. Thème les valeurs de la Rumba ; Colloque sur la Rumba avec les célèbres musiciens Gabonais, Camerounais, Angolais, Brazzavillois sur la Rumba et l’industrie musicale afin de maximiser les recettes de l’Etat et deux journées de réflexion pour l’octroi de passeports diplomatiques aux musiciens ambassadeurs de la Rumba et installation d’une équipe avec des partenaires culturels pour création des ARENA.
Qu’est-ce qui a été fait ?
A cette question, la ministre a d’abord parlé du programme triennal de la culture, arts et patrimoines, qui reprend 20 actions à entreprendre, notamment la direction de Production et de Promotion Artistique et Culturelle, de recruter des administrateurs de l’Industrie Cinématographique, de mettre en place 6 extensions de l’industrie musicale, théâtrale et cinématographique, etc.
Pour arriver à amener le ministère de la Culture au niveau intellectuel, au niveau académique et au niveau populaire, la ministre a utilisé les stratégies de la diplomatie culturelle, les numériques, les collaborations interministérielles, l’approche des initiés avec les experts et les contacts internationaux. « Nous avons choisi les originalités », dit-elle.
Ainsi pour son plan triennal donné par le Premier ministre, elle dit avoir réalisé 15 rêves Congolais, et elle prépare cinq activités) de grande envergure avec le secteur privé, les opérateurs culturels et avec les médias de mon secteur.
Au niveau de la diplomatie culturelle, elle dit avoir ratifié la charte de la Renaissance Culturelle Africaine depuis le 9 Novembre 20221, et nous sommes le 17eme pays Africain à l’avait fait. Nous avons obtenu cette ratification grâce au mandat du chef de l’Etat à l’Union Africaine. Et ce, sans oublier les missions effectuées à Rome, …
Au sujet de la réhabilitation de notre culture et activités, elle a fait proclamer le site historique de Nsiamfumu, Premier Site d’esclaves de l’Ouest de la RDC. En effet, c’est de Nsiamfumu que partaient les esclaves vers les Antilles, les Caraïbes, les États-Unis d’Amérique et l’Amérique Latine.
Comme le veut le gouvernement Sama Lukonde, dans l’axe stratégique 61, Catherine Kathungu Furaha penché sur le conflit au sein de la SOCODA. Étant la tutelle, son arbitrage est souhaité. « Nous l’avons entamé à l’amiable et dans la conciliation. Au-delà de tout, il faudra libéraliser les droits d’auteurs. Les textes équivalents et légaux sont déjà prêts », dit-elle.
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