
Le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a pris part à la réunion virtuelle du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine.
A l’occasion, il a rappelé qu’en avril dernier, le Conseil avait exprimé sa préoccupation sur la situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo. Il a demandé à la Commission de l’Union Africaine de continuer à soutenir les efforts internes et des pays voisins pour faire face à la résurgence de l’insécurité déclenchée par les activités des groupes armés, dont le mouvement terroriste M23, ressuscité dans la province du Nord-Kivu, à l’Est de la RDC depuis novembre 2021, par la République du Rwanda dont l’armée est entrée sur le territoire congolais par la force le 24 mai 2022, en violation flagrante de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de notre pays.
Depuis lors, la situation n’a guère évolué positivement, en dépit de recommandations de votre Conseil et des positions fermes prises par la Commission de l’Union Africaine et le Conseil de Sécurité des Nations Unies qui ont condamné unanimement la résurrection du M23 et ses attaques contre les positions des Forces Armées de la RDC, FARDC, et exigé son retrait sans conditions des localités congolaises occupées.
En effet, à ce jour, ni les forces rwandaises ni les terroristes du M23 ne se sont retirés de la province du Nord-Kivu. Que du contraire, ils mènent fréquemment des incursions militaires pour conquérir d’autres espaces territoriaux en RDC, provoquant ainsi des tragédies humaines notamment par des tueries, des déplacements forcés massifs des populations, les viols des femmes et autres violations graves des droits de l’Homme, sans compter le pillage de leurs biens au mépris de la Charte des Nations Unies, de l’Acte constitutif de l’UA et du droit international humanitaire.
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